21.12.13

Les auteurs en dédicaces


Samedi après-midi, Francis a dédicacé ses derniers ouvrages aux côtés d'autres auteurs régionalistes, réunis pour l'occasion à La Coupole de Remiremont. Ambiance assurée avec Claude Vanony ...


De gauche à droite : Jean-Claude Bigorne, Richard Rognet, Frédérique Volot, Gilles Laporte, Roger Wadier, Claude Vanony et Francis Martin.

3.12.13

Chroniques de Novembre 2013

par Georges Charles

Samedi 2 novembre

Toussaint, journée des Défunts. Puisque je ne peux pas me rendre dans le petit cimetière des Vosges où dorment mes parents, je choisis d’arpenter le cimetière toulousain de Terre Cabade, oeuvre d’Urbain Vitry, architecte et urbaniste de la ville dans la 1ère moitié du XIXe siècle.

A défaut de faire marcher le commerce, c’est le commerce qui me fait marcher : je descends vers le centre-ville par la rue de la Colombette où se déroule la traditionnelle foire de la Toussaint. Elle est organisée par la commune libre de la Colombette, une particularité locale fondée à l’automne 1945 (tiens, elle a 68 ans, comme moi !) et soutenue par une bande d’artistes, amateurs et professionnels, qui avaient établi leur quartier général au Bar des 2 Ânes, devenu aujourd’hui le Café Populaire.
 



Que cet enchaînement d’idées me soit pardonné : mon père était artisan, créateur de monuments funéraires en granit. C’est lui rendre hommage que d’écrire cette chronique portant sur l’histoire de l’industrie du granit dans les Vosges. Ne jamais oublier d’où l’on vient, pour comprendre là où on est allé ...


5.11.13

Chroniques d'Octobre 2013

par Georges Charles

Mardi 2 octobre

La paranoïa me guette. Dès que je reçois au courrier une enveloppe avec, en haut à gauche, le timbre officiel d’un ministère (sans lunettes, je ne fais que deviner…), je m’affole ; je crains que le ministère de l’Économie et des Finances ne m’annonce la création d’un impôt supplémentaire auquel je serais assujetti. Ce doit être ma manière personnelle de vivre le ras-le-bol fiscal !
Les uns disent " blanc ", les autres disent " noir ", sur tout et n’importe quoi. Sur l’intégration des Roms et des Kosovars dans la société française, le changement des rythmes scolaires, la pression fiscale, le travail dominical, la taxe à 75% sur les clubs de football professionnels, les destructions d’emplois dans l’agroalimentaire breton.
Tout cela pour aboutir à " cinquante nuances de gris ". Je prends mes distances à l’égard de ces fondamentales questions pour me consacrer à l’essentiel, la vie quotidienne d’un chroniqueur à Toulouse en octobre 2013.

Mon malaise est patent : les décideurs en tous genres, politiques, entrepreneurs, experts, ont une responsabilité devant les citoyens, celle d’élever le débat ou tout au moins de dresser la tête quand ils marchent et quand ils pensent. Or, ces gens ne semblent pas " à la hauteur " de cette responsabilité. Cela fait quarante ans que ça dure, depuis le milieu des années 1980 où, face à la construction européenne et à l’émergence de nations-continents concurrentes, tous les présidents français sans exception ont fait preuve d’une " vision géopolitique " digne de celle d’un conseiller général, mais on n’attend pas d’un conseiller général qu’il ait une vision géopolitique…

Malaise comparable à celui que l’on éprouve devant des acteurs jouant du Feydeau quand les temps appellent le drame historique shakespearien ! Malaise devant ceux qui rabâchent inlassablement des mantras fatigués sur la république, la liberté, l’identité nationale, la créativité, la démocratie, la solidarité, l’esprit d’entreprise, l’humanisme…ces fameuses " valeurs " attrape-tout.

De la droite à la gauche, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, s’exhale une odeur de IIIe République, années 1930.

16.10.13

Crâne rasé ou cheveux verts

Commercy / Remiremont, 2013 / 1965, toujours en Lorraine 48 ans plus tard....

Notre ami Michel Thévenin avait osé,
c'était trois ans avant MAI 68.

Cela nous avait beaucoup amusés mais personne, à l'époque, n'aurait eu l'idée de prendre sa défense ! Il a assumé tout seul. Qu'en pense Jackie aujourd'hui ?
C'est maintenant la génération de nos petits-enfants qui fréquente les lycées, deux générations d'écart, et pourtant si peu de différence dans les comportements !

 À cela rien d'étonnant, mais que de changement dans les réactions des jeunes !
Est-ce mieux ou moins bien, il y a là matière à discussion...
Bonne journée à tous,
Ginette


8.10.13

Synagogue de Remiremont

Il y avait, quand nous étions au lycée, une synagogue à Remiremont.
Elle a disparu sans faire de bruit et il y a peu de temps, nous nous posions des questions à ce sujet.

Le hasard a bien fait les choses, je viens d'avoir la réponse dans Vosges Matin, il y a quelques jours.
Je joins l'article à mon courriel, amitiés à tous,
Ginette


 

Chroniques de Septembre 2013

par Georges Charles

Mardi 3 septembre

Le Racou d’abord (« un lieu intemporel », comme dit la publicité), entre Argelès-sur-Mer et Collioure, Toulon ensuite sont mes deux dernières rencontres de l’été avec la Méditerranée. Belle et vieille complice ; depuis cet automne 1963 sur la plage d’Annaba (Bône, avant l’indépendance de l’Algérie) où je la découvrais avec envie et crainte, en mode fascination.

À plusieurs reprises depuis ce jour, j’ai nagé si loin du rivage, enivré par la mécanique des mouvements du corps et incapable de couper le moteur, que naissait le désir fou de ne pas rebrousser chemin, d’oublier la plage et d’entrer enfin dans l’infini liquide. Admettre la suprématie des flots, cesser de résister, se dissoudre. Il paraît qu’une tentation semblable habite certains parachutistes qui, après des milliers de sauts, voudraient que leur chute libre dure toujours ; il leur serait de plus en plus difficile de tirer sur la poignée d’ouverture du parachute. Comme sous l’effet d’une drogue puissante, on flirte avec l’overdose par cette envie de nager jusqu’à l’anéantissement ou de ne pas ouvrir le parachute.

L’appel du large ou du vide n’étant qu’attirance fugace, je reprenais souffle et faisais demi-tour, soulagé. On ne disparaît pas quand on a des enfants.



Le temps de la rentrée est venu. Je ne suis plus qu’un sujet de rédaction : « racontez votre meilleur souvenir de vacances », pour élèves encore engourdis de farniente.

3.10.13

Week-end en Gironde





J'ai préparé un petit compte-rendu de notre week-end en Gironde que je vous envoie ce soir. Comme vous pourrez le lire, ce fut encore un très bon week-end, joyeux, chaleureux et avec des occupations intéressantes.

Sur place, nous avons déjà pensé aux prochaines retrouvailles et il est fort probable que nous revenions dans les Vosges même si Marie-Odile a gentiment suggéré que nous pourrions aller faire un tour dans la vallée de la Seine près de chez elle...idée qui n'est pas perdue, Marie-Odile, nous ne faisons que repousser la date !

J'ai beaucoup parlé de géographie, les oreilles de Marie-Claude ont certainement bourdonné ?? Nous avons parlé de Marie-Claude mais aussi des autres absents qui nous ont manqué, j'espère que les Vosges rassembleront plus de monde la prochaine fois.

En attendant, je remercie sincèrement nos amis de Carcans qui se sont donné beaucoup de mal pour nous recevoir, surtout après le décès du beau-frère de Popomme quelques jours avant la rencontre.

Je voudrais aussi adresser quelques mots à Maryvonne pour la remercier de sa présence, si loin de chez elle, à peine un mois après sa sortie d'hôpital où elle venait de subir une grosse opération du cœur. Bon rétablissement à elle !

Je vous souhaite bonne lecture.
Bises à tous,
Ginette

8.9.13

Chroniques d'Août 2013

par Georges Charles

Samedi 3 août 

Après le toit catalan en juillet, l’isolation ariégeoise en août. Le chantier consiste à préparer le premier étage d’une maison pour les froidures : panneaux isolants sur les murs, recouverts de toile de verre. Cette semaine, j’ai retrouvé la saine (sainte, pour ceux qui croient à la valeur sacrée du travail) fatigue, la satisfaction procurée par les résultats tangibles, les conversations entre deux tâches, l’accompagnement en musique, au gré d’une programmation éclectique allant de Mozart à Eric Clapton en passant par le rock d’une webradio, en tant que de besoin.

Quelques commentaires sur les prestations de certains musiciens renommés, ceux qui drainent les foules aux festivals d’été. Si l’on jette un oeil sur les programmes, on constate que ces stars sautent d’une ville à l’autre, d’une scène à l’autre ; pour tenir la cadence, ils ont tout intérêt à s’économiser, à se ménager, notamment lorsqu’ils ne sont plus de toute première jeunesse. Ces têtes d’affiche sont souvent nées dans les années 1940 : Paco de Lucia, Keith Jarrett, Gilberto Gil, Joe Cocker, Al Jarreau, Taj Mahal, George Benson…Wayne Shorter, Paolo Conte et Leonard Cohen, années 1930. Ce serait un miracle si ce soir, ils réservaient aux spectateurs conquis d’avance le concert de leur vie ; il y a bien longtemps qu’ils ont donné le meilleur de leur talent…

Après le travail, je prends des notes de lecture, j’échange des points de vue avec mes hôtes, je lis, j’écris des chroniques. Cette semaine, je suis un intellectuel manouvrier.
 


9.8.13

Sur les traces de Francis

Il y a quelque temps, Francis a écrit et fait publier deux volumes consacrés au "parler de chez nous". Une association "patoisante" du Val d'Ajol lui a emboîté le pas. Le journal Vosges Matin lui a consacré un article ...


Chroniques de Juillet 2013

par Georges Charles

Mardi 2 juillet

Un des avantages de la vie en solitaire (si, si, il y en a !), c’est de pouvoir décider d’un coup de tête de filer en vélo jusqu’au port de l’Embouchure, là où les trois canaux, canal du Midi, canal de Brienne et canal Latéral, se rencontrent. Filer, sans être tenu de négocier avec une compagne moins motivée : « chérie, ça te dirait d’aller au festival Convivencia, au port de l’Embouchure ? ».

Le festival Convivencia, qués aco, de quoi s’agit-il ? C’est un festival naviguant de musiques du monde données depuis le pont de la péniche " Tourmente ", en plusieurs étapes le long du canal du Midi. Pour reprendre les termes convenus de la communication événementielle : « l’objectif est de proposer au plus grand nombre une action de qualité, transversale, interrégionale et multipartenariale, favorisant le maillage des territoires, des publics et le vivre ensemble. »

Ce soir, il s’agira d’une musique vaguement latina, à base d’accords de synthétiseur torturé et de percussions métronomiques ; je doute qu’elle soit de nature à réaliser l’ambitieux objectif ci-dessus… Buvettes et guinguettes éphémères, lampions, odeurs de bière et d’herbe, silhouettes chaloupantes. La fête au village, tout simplement.

Convivència, un des trois piliers de la culture occitane, avec Prètz (mérite, valeur, noblesse de coeur) et Paratge (égalité dans le respect, fraternité). Convivència, littéralement " vivre avec ", peut se traduire par " coexistence pacifique, tolérance ". Personnellement, la traduction par " vivre ensemble ", bien qu’acceptable, m’agace au plus haut point de par son aspect galvaudé et banalisé, comme une pièce de monnaie tant usée qu’on ne peut même plus en déterminer la valeur faciale, comme un vêtement porté par des gens de corpulence si différente qu’il ne ressemble plus à rien. Il est amusant de constater qu’aujourd’hui, tout un chacun revendique ce fameux " vivre ensemble ", même les plus xénophobes ; pour eux, c’est le vivre ensemble entre Français de souche…

8.7.13

Chroniques de juin 2013

par Georges Charles


Mardi 4 juin

Opoul, Pyrénées-Orientales. Il y a toujours une " chamane " pour hanter le café-restaurant Le Lézard, lieu de culture, musique et arts plastiques, et de convivialité Côtes du Roussillon. Cette fois, ses pensées positives, sous forme d’un petit flyer, sont les suivantes : au recto, « j’apprends l’insouciance » ; au verso, « nos pensées créent le monde ».
Mais où va-t-elle chercher tout ça ? Sur un site internet dédié au développement personnel ? Tout deviendrait donc possible, même le changement dans l’insouciance…
Le soir, dans le village, des escadrilles d’hirondelles piailleuses et virevoltantes prennent la rue de la Tramontane en enfilade, par vagues successives, comme les stukas allemands qui terrorisaient les rues des villages français en juin 1940.
À chacun de mes passages ici, la fréquentation de l’ami Michel m’amène à découvrir, ou redécouvrir, de nouveaux talents en expression graphique.
Du 19 avril au 18 août 2013, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris consacre une rétrospective de grande envergure à l’artiste américain Keith Haring (1958-1990), The Political Line. Près de 250 oeuvres réalisées sur toile, sur bâche ou dans le métro. Artiste engagé et célèbre des années 1980, au style incomparable.


Prades, capitale du Conflent. Église Saint-Pierre : clocher de style lombard du XIIe siècle et surtout le retable baroque, le plus grand de France, réalisé par le sculpteur catalan Joseph Sunyer entre 1696 et 1699.


2.7.13

Inauguration du collège Le Tertre


Voici le compte-rendu de la fête du centenaire du Tertre, publié dans "Vosges Matin" le lundi 2 juillet 2013.

Bonne lecture et bises à tous,


Ginette

6.6.13

Chroniques de Mai 2013

par Georges Charles

Mercredi 1er Mai

C’est la lutte finale, mais les cortèges sont tristes.

Deutschland, Deutschland über alles, über alles in der Welt ! L’Allemagne, l’Allemagne avant tout, par-dessus tout au monde ! C’est un peu vrai dans le football européen : le Bayern de Munich vient d’écraser le FC Barcelone (7 buts en deux matchs) hier soir et la veille, le Borussia Dortmund éliminait le Real Madrid. Deux clubs allemands en finale de la Ligue des Champions.

C’est encore plus vrai en économie. Voici ce qu’écrit La Vangardia, le quotidien le plus vendu en Catalogne : Pendientes de Alemania, « Dans l’attente de l’Allemagne ; le calendrier électoral de la 1ère économie de l’Union Européenne conditionne l’évolution de la crisede l’euro. »


On aura reconnu Mme Merkel dans les bras d’un cavalier dont la délicatesse consiste à danser, une pinte de bière à la main, en écrasant les autres Européens de son gigantesque postérieur. « Ach, l’égoïsme allemand, gross malheur ! »

7.5.13

Chroniques d'Avril 2013

par Georges Charles

Mercredi 3 avril

L’effet que produisent les livres reste quelque chose de mystérieux. C’est avec regret que je termine la lecture des Bienveillantes, commencée le 18 mars dernier. Récit de la spectaculaire descente aux enfers du lieutenant-colonel Maximilien Aue, au rythme de l’effondrement de l’Allemagne national-socialiste. La qualité littéraire, l’intensité des événements, l’épaisseur des personnages, tout contribue à provoquer une totale sidération. Le roman le plus puissant que j’ai lu ces dernières années.

Au passage, cette " explication " de l’Holocauste par une grande ressemblance, voire une symétrie, entre les Allemands (au sens d’Allemands aryens) et les Juifs. Dit autrement, les Allemands auraient une " dette " envers les Juifs : « Toutes nos grandes idées viennent desJuifs. Nous devons avoir la lucidité de le reconnaître. » Parmi ces idées, on retrouve l’idéologie völkisch, ethnique : « la Terre comme promesse et comme accomplissement, la notion de peuple choisi entre tous, le concept de pureté du sang. Or, pour les Nazis, il ne pouvait y avoir deux peuples élus. 


 Lorsque le roman s’ouvre en juin 1941, l’officier SS accompagne les victoires éclair de l’armée allemande en Ukraine et en Biélorussie. Le récit s’achève le 2 mai 1945 à Berlin où, dans les dernières heures du III e Reich, au milieu des décombres (le centre-ville est détruit à 70%), cet officier relit L’éducation sentimentale de Gustave Flaubert…



Le cas Cahuzac ? Un ministre du Budget accusé de blanchiment de fraude fiscale ? Rien d’autre qu’une édifiante illustration de la " division du sujet ", concept psychanalytique lacanien bien connu.

L’argent, c’est comme l’intelligence, caché et néanmoins toujours présent.

10.4.13

Construction du collège Le Tertre

Ce que les Romarimontains pensaient de la construction d'un collège pour jeunes filles en 1912 : je vous envoie un article du journal d'aujourd'hui qui relate les idées de 1912 !
Bises à tous,
Ginette
 

7.4.13

Francis à l'honneur dans Vosges Matin


Chroniques de Mars 2013

par Georges Charles

Vendredi 1er mars

La table de travail ressemble à un établi d’artisan. Tous les outils sont en place, à portée de main : ordinateur, fiches de lecture, carnet de notes, livres et magazines, stylos et crayons, chaîne hifi diffusant de la musique. Avant de se lancer dans l’écriture, quelques jeux sur écran, manière de réveiller la vélocité des doigts sur le clavier

Ciao Benoît XVI ; attendons le prochain pape.

Des chiffres qui en disent long : au début des années 1960, 1 000 ordinations de prêtres catholiques par an en France ; au début des années 2010, 100 par an.

C’est également le moment d’évoquer ces " gâteux " qui ont gouverné. Ce phénomène est surtout observable dans les religions monothéistes et les régimes autoritaires. Dans les pays démocratiques, la gérontocratie a en général moins la cote ; le recyclage des élites est en rapport avec la logique marchande : on sort du jeu les individus obsolètes et non profitables.


Résultat attendu des élections législatives à Cuba (612 sièges à pourvoir, 612 candidats) : le camarade Raúl Castro, frère de l’autre, est réélu pour cinq ans à la tête de l’État. Est-ce l’effet de la jurisprudence Benoît XVI ? En tout cas, Raúl a annoncé qu’il s’agissait de son dernier mandat et il a déjà désigné son successeur pour 2018, Miguel Diaz-Canel.

À cette date, Raúl aura 87 ans.

2.4.13

Francis a dédicacé "A mon père inconnu ... "

Comme il l'avait programmé, Francis a été présent à la maison de la presse de Remiremont. L'article de Vosges Matin :


29.3.13

Francis à Remiremont

Francis sera à Remiremont, pour dédicacer son dernier ouvrage à la maison de la presse.


24.3.13

Pierre Pelot censuré

Les lecteurs de Vosges Matin se sont certainement interrogés sur les raisons de la disparition de la rubrique dominicale de Pierre Pelot, notre écrivain régionaliste.

En voici les raisons lues dans le blog de Pierre Pelot et dans la lettre 62 de Michel Urban.

18.3.13

Francis dédicace


Francis vient de publier un nouvel ouvrage dédié à son père : "A mon père cet inconnu".

Nous aurons certainement le plaisir de le voir prochainement à Remiremont, pour une  nouvelle séance de dédicace.

5.3.13

Chroniques de Février 2013

par Georges Charles

Lundi 4 février

Transes, de Christopher Sorrentino, élu meilleur roman de l’année 2012 par le Los Angeles Time. 4e de couverture : « 1974. En plein
scandale du Watergate, Alice Galton, riche héritière d’un magnat de la presse, est enlevée en Californie par un groupuscule gauchiste. Cette jeune fille de bonne famille (…) épouse contre toute attente la cause des révolutionnaires et participe à un braquage à San Francisco. (…) Ce roman s’inspire d’un fait-divers réel, l’enlèvement par le Weather Underground de la riche héritière Patty Heast et la conversion de celle-ci à la cause de la gauche radicale (…) »

Mardi 5 février

Les députés britanniques ont adopté le projet de loi autorisant le mariage homosexuel, par 400 voix (celles de l’opposition travailliste, des libéraux-démocrates alliés des conservateurs au pouvoir et d’une minorité de ces derniers) contre 175. Cette mesure, soutenue par le Premier ministre Cameron, divise le parti conservateur, une majorité de ses élus ayant voté contre. Ce n’est pas sans rappeler le vote de la loi soutenue par Simone Veil autorisant l’interruption volontaire de grossesse en 1975 : 285 pour (toutes les voix de la gauche, 106 voix de droite et du centre sur un total de 311) et 189 contre. En Europe, les droites sont souvent à la peine face aux évolutions sociétales.


En février 1953, il y a 60 ans, paraissait Kænigsmark de Pierre Benoit. C’est le n°1 du Livre de Poche (il s’est vendu à 870 000 exemplaires à ce jour) ; il vaut alors deux francs, soit à peine plus que le prix d’un quotidien, un peu moins que celui d’un magazine. A l’origine de cette " révolution ", Henri Filipacchi, le père de Daniel, qui avait inventé ce slogan : « On ne peut pas vivre sans un livre dans la poche ». A l’heure des tablettes et liseuses numériques, « peut-on vivre sans une bibliothèque dans la poche ? »

Tous les livres dans un livre ! La bibliothèque de Babel, la Bibliothèque infinie ! Tous les savoirs du monde à la disposition de l’humanité ! Mais la tablette n’est pas que cela : grande et épaisse comme un bouquin, elle permet non seulement de lire des livres, mais de surfer sur Internet, de consulter son courrier, de regarder une vidéo, de stocker des informations, des images, des musiques, de taper sur un clavier virtuel…mais pour le cappuccino ou les œufs sur le plat, il faudra encore attendre.

Parmi les arguments commerciaux avancés, celui-ci : « regarder sans s’arrêter des films sur un vol New York-Tokyo », comme si tout le monde, tous les jours, prenait le vol New York-Tokyo comme on prend le RER. « Cet objet, c’est le vieux rêve des encyclopédistes qui s’accomplit, une possibilité d’accéder à l’information et à la culture universelle, où que l’on se trouve », dixit un éditeur. Question simple : quand on est en train de lire un bouquin, a-t-on besoin de penser à autre chose ?

En France, une personne sur trois ne lit aucun livre ; une personne sur trois lit plus de 5 livres par an, 3% plus de 50 livres.

6.2.13

Chroniques de Janvier 2013

par Georges Charles

Mardi 1er janvier

Je vis parfois comme un trouble, un dédoublement de personnalité. Il y a celui qui fait, qui agit, et il y a celui, c’est le même, qui observe, contrôle et évalue celui qui fait. Un avantage certain : ça me permet d’estimer correctement le contexte des actions, afin d’anticiper les coups (et les coûts…) et d’éviter d’agir à l’aveugle. Et un solide inconvénient : je flirte avec l’authenticité, sans y pénétrer vraiment. Qui tire les ficelles du pantin ? Celui qui contrôle ! Qui guide l’action, au risque d’en briser la spontanéité ? Celui qui contrôle ! Il me vient l’envie de tirer le rideau entre l’agissant et son contrôleur. Cette faculté de dédoublement devient de plus en plus inconfortable et de moins en moins adéquate.
 
Avoir survécu, en l’espace de quelques jours, à la fin du monde et à celle de l’année 2012, quel exploit ! Cette nuit, nous avons dansé sur les décombres de ces événements faramineux.

« Oui, on nous oubliera. C’est la vie, rien à faire. Ce qui aujourd’hui nous paraît important, grave, lourd de conséquences, eh bien, il viendra un moment où cela sera oublié, où cela n’aura plus d’importance. Et c’est curieux, nous ne pouvons pas savoir aujourd’hui ce qui sera un jour considéré comme grand et important, ou médiocre et ridicule. » Anton Tchekhov.

 
Jeudi 3 janvier

 Sur le lit, un homme assis ; devant lui, à ses pieds, un rectangle ensoleillé ; à son côté, un livre dont il vient d’abandonner la lecture. Joséphine Hopper, femme et modèle du peintre, raconte que le livre délaissé par l’homme n’est autre qu’un ouvrage philosophique de premier ordre : « The open book is Plato, reread too late, Platon, relu trop tard. » Le titre initial du tableau était Excursion dans la réalité.

Révolution dans les modes de déplacements en Italie. Selon le magazine mensuel " Alternatives Économiques ", pour la première fois depuis 1964, il s’est vendu en 2011, dans la patrie de Ferrari, Alfa Romeo et Fiat, plus de bicyclettes que de voitures : 1 750 000 contre 1 748 143.

Même tendance en France : les ventes ont reculé en 2012 de 13,9% par rapport à 2011, pour tomber à 1,899 million d’unités, au plus bas depuis 1997.

28.1.13

Décès du fils de Pierre Pelot

Une bien triste nouvelle s'est répandue dans notre vallée de la Haute-Moselle en fin de semaine dernière.
Elle nous touche particulièrement, nous qui sommes les lecteurs de Pierre Pelot mais aussi et surtout des parents d'enfants approximativement du même âge que ce fils disparu.
Amitiés à tous,
Ginette


4.1.13

Les Voeux de Ginette

Bonjour à tous,

C’est à notre amie, Marie-Annette, que je vais emprunter le ton de mes vœux, un ton qui me plaît bien pour commencer une nouvelle année dans l’optimisme et la bonne humeur, des vœux fleuris.

Quelle bonne idée car les fleurs sont les symboles de nos émotions, pour nous, elles deviennent le symbole de notre amitié, elles participent à tous les moments de joie, de fêtes, mais aussi de peines.

Ainsi, si elle me le permet, je reprends l’idée de Marie-Annette ce soir et j’envoie un grand bouquet de vœux à chacun d’entre vous, des fleurs de toutes les couleurs et de toutes nos régions pour égayer la nouvelle année.

Cette année les trêves des fêtes ont duré plus que de coutume, donc plus de bons moments à partager… j’espère que vous avez passé de joyeux réveillons, en famille ou entre amis.

Je voudrais encore partager avec vous cette réflexion que j’ai lue il y a quelques jours dans « La Croix » ce sont les paroles d’un centenaire qui affirmait que, pour être heureux, il fallait essayer de se souvenir de ce qui fait du bien, pourquoi donc ne pas essayer !

C’est sur cette note d’optimisme que je m’arrêterai aujourd’hui, en ajoutant que je n’oublie pas votre souhait de nous retrouver au plus vite. Je vous en reparlerai très bientôt !

Chroniques de Décembre 2012

par Georges Charles

Samedi 1er Décembre

" Le cri de la mouette " qui, comme son nom ne l’indique pas nécessairement, est une péniche/salle de concert ; amarrée sur le canal de Brienne, elle invite aux voyages musicaux. Ce soir, on y a donné du rock/blues, du heavy, du pur. Le groupe Rough Influence, avec Jérôme à la guitare. Parfois, j’ai cru entendre James Blood Ulmer.
 
Perdu dans la foule, je suis le spectateur le plus vieux. Constat à la fois revigorant et inquiétant : la recherche d’une cohérence personnelle emprunte parfois des chemins inattendus.

Lundi 3 Décembre

Quelque chose de particulier avec les péniches, ces temps-ci. Ce matin, je suis engagé avec des amis dans une opération de remise à l’eau d’une péniche au bassin de radoub des Voies navigables de France, au pont des Demoiselles.
 

L’eau pénètre dans le bassin de cale sèche et " porte " la belle Gladys ; il suffit de quelques manoeuvres à la gaffe et aux amarres, la force d’inertie fait le reste. Magique.