29.6.06

Petite chronique footbalistique

Hier soir en revenant de mon cours de rock, je voulais téléphoner d'une cabine pour connaître l'issue de ce match lorsqu'une clameur s'est élevée du café voisin ...

Je suis tombée sur un Monsieur : "Vous vous rendez compte, on mène par 2 à 1 ..." Stupéfaction ... Je rentre un pied dans le café. C'était la fin mais déjà on pouvait entendre des beuglements. Alors, moi, voulant faire la "savante" je me suis permis de dire à un jeune très réservé (peut-être était-il pour l'Espagne) : "Mais, ce n'est pas fini, la dernière fois l'Ukraine n'a gagné qu'au dernier moment, lors des minutes additionnelles". Je fus interrompue par de nouveaux beuglements et une Marseillaise tonitruante. Un zigotto a traversé le bar en trombe pour pousser ses cris de victoire dans la rue !!

Ces jeunes cherchaient, à mon avis, une occasion pour crier dans la rue. Après tout, c'est l'été ! mais ... soyons prudents !

C'était "petite chronique footbalistique" d'une ... néophyte .

Marie Odile M

27.6.06

L'ombre des voyageuses ...


C'est le titre du dernier roman de notre écrivain régionaliste Pierre Pelot.

Originaire et habitant toujours Saint Maurice sur Moselle, Pierre Pelot a signé plus d'une centaine d'ouvrages, de la bande dessinée au roman, du polar à la science fiction. "L'été en pente douce" et "Le pacte des loups" ont été adaptés au cinéma.

Il y a 3 ans, il publiait "C'est ainsi que les hommes vivent", un énorme pavé de 1100 pages, écrit en grande partie en vieux français mélangé de patois local, car l'action se passe lors de la Guerre de Trente Ans, dans la vallée de Presles à Saint Maurice, au milieu des paysans et des mineurs, et à Remiremont, parmi les Dames Chanoinesses.
Le randonneur que je suis, ne passe plus sans un certain malaise, dans des lieux comme le Gazon Rouge (Rouge Gazon), le Grasson (Gresson) ou col de l'Estalon (Stalon), à l'idée des terribles évènements qui s'y sont (ou seraient) déroulés, Pierre Pelot mêlant l'Histoire et la fiction, le passé et le présent ...

En mai 2005, j'ai eu le plaisir de rencontrer Pierre Pelot, lors d'une conférence à Remiremont. Il m'a dédicacé son dernier roman de l'époque "Méchamment dimanche", roman peut-être en partie autobiographique.
Je me suis reconnu dans son personnage de Zan, où, fin des années 50, en petites bandes de garçons turbulents, proches de la nature, nous allions combattre l'ennemi de la commune voisine ( Francis ne me démentira pas !), pêcher à la main ou braconner ... Heureusement, nos aventures n'ont pas connu le dénouement tragique du roman : dénouement d'ailleurs diversement ressenti par les différents lecteurs qui ont confronté leur interprétation avec Pierre Pelot.

Son dernier roman, " L'ombre des voyageuses", va nous entraîner au 18ème siècle, avec la Rouge Bête, des Vosges aux Amériques ...

24.6.06

Football :Championnat du Monde


Pris par la fièvre ambiante, j´avais décidé en décembre 2005 de participer à la lotterie organisée en Allemagne pour avoir des tickets à l´aveugle, donc par tirage au sort, sans savoir à l´avance si on sera pris en considération. Si oui, sans savoir pour quel stade, ni pour quel match.
Par un hasard formidable, j´ai reçu 2 billets pour le match France Corée du Sud à Leipzig.

Ce match, qui a eu lieu le 18 juin, s´est soldé par un match nul (1-1), nul dans tous les sens du terme. Grosse déception sur le plan sportif.

Par contre, j´ai découvert une ville formidable, et une ambiance exceptionnelle : 30 000 Français et 35 000 Coréens s´étaient donné rendez-vous. Tous n´avaient pas la chance d´avoir un billet.
Moi qui ai toujours un peu peur dans la foule, j´ai découvert des supporters fair play, bon enfant sympathiques, enthousiastes, content d´être là, et pas du tout fanatiques ni agressifs. Voici quelques photos de cette superbe journée.


14.6.06

Réflexions à propos de la galerie du Tertre

Eh oui, c'était *la galerie* ! Je ne suis pas Alain Rey, mais le mot "galerie" évoque pour moi une vie souterraine ! Et nous vivions effectivement bien isolées du monde extérieur, surtout les internes. Heureusement que les livres nous procuraient une fenêtre sur la réalité du monde..le choix étant tout de même censuré, cela va de soi.

Bien-sûr, si nous nous en tenons à la définition première du mot galerie, qui est un lieu de passage ou de promenade couvert, plus long que large, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un édifice, cette appellation convient tout à fait au lieu !.

Rien à voir avec les marches de Cannes...nous n'y avions point d'admirateurs. Et pourtant, c'est là que certaines demoiselles essayaient de faire admirer aux autres leur bronzage, leur coiffure soigneusement réalisée par les copines, ou encore leur belle tenue qu'on pouvait apercevoir sous la blouse rose ou bleue savamment déboutonnée ..blouse ouverte qui laissait voir aussi les petits seins tout neufs qui pointaient. (Après avoir fréquenté les cours d'histoire de l'art à Nancy et vécu aux côtés d'un médecin pendant 35 ans, j'ose "avouer des choses"...qui autrefois étaient tenues secrètes.)

Nous avons sillonné la galerie pendant des années, en nous racontant nos petites histoires, en riant, en pleurant, mais tout passe et aujourd'hui nous nous en rappelons avec plaisir et émotion.
Personnellement je peux dire aussi qu'en sixième, je n'osais pas m'aventurer jusqu'au bout de cette galerie parce qu'il y avait les"grandes filles" de seconde, première et terminale avec quelquefois un ou deux garçons qui venaient faire du latin et je pensais que ce monde des grands n'était pas pour moi.
Et puis c'était trop près du bureau de Madame (la directrice) et de celui de la surveillante générale , des pionnes et des professeurs !

Quels sont vos souvenirs personnels ?

Ginette