4.5.15

Chroniques d'Avril 2015

par Georges Charles

Mercredi 1er avril

En ce jour traditionnellement réservé aux blagues, voici une chronique d’aphorismes détournés.
 
Déjà évoqué en avril 2011 : « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se noie ». Rien n’interdit de poursuivre :
« Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se remplit » ; « tant va la cruche à l’intello qu’à la fin il la casse. »
 
« C’est au pied du mur qu’on voit le maçon…tombé de l’échafaudage. »
 
« Abondance de rien ne nuit pas. »
 
« La faim justifie les festins. »

Et celle-là, je l’aime bien, également.
 
Il y a quelques années, un diplomate israélien avait fait sourire la communauté des diplomates aux Nations Unies. Le représentant d’Israël, qui venait d’être appelé à faire son discours, avait déclaré :
« Avant de commencer, je désire vous raconter une histoire à propos de Moïse. Lorsqu’il frappa le rocher et que l’eau se mit à jaillir, Moïse pensa : " Quelle belle occasion de prendre un bain! " Il se déshabilla, posa avec soin ses vêtements sur un rocher puis entra dans l’eau. Lorsqu’il en ressortit, ses vêtements avaient disparu, volés par un Palestinien. »
 
Le représentant palestinien, estomaqué et furieux, avait interrompu le discours du représentant israélien et s’était écrié : « Que racontez-vous ? Les Palestiniens n’étaient pas là à cette époque. »
 
Le représentant israélien aurait alors ajouté : « Maintenant que ceci est clairement établi, je peux commencer mon intervention. »