25.9.15

Le Rhin romantique

Chers amis,

Ce soir, les émotions se bousculent encore au fond de moi : le plaisir d'être bien tous ensemble, la bonne humeur et les éclats de rire qui ont beaucoup résonné ces derniers jours me reviennent sans cesse à l'esprit.
Mais le temps passe vite et voilà que ces quelques journées partagées ensemble, attendues avec tellement d'impatience, sont déjà en train de s'inscrire dans les souvenirs.
Mais quels excellents souvenirs !

Nos quatre journées ont été bien remplies, sans doute un peu trop pour certains, mais j'espère que le retour au calme dans leurs habitudes effacera la fatigue au plus vite.

Une fois encore, ce fut un plaisir de nous replonger un temps dans les bonnes vieilles années. 
Comme d'habitude, les conversations n'ont pas cessé au long de ces quatre journées. Que voulez-vous, sept années passées ensemble dans leur enfance pour les dames du groupe les rendent fatalement intarissables.
Par contre je pense que vous êtes d'accord pour affirmer qu'une seule année partagée avec nos amis garçons en philo dépasse en intensité les six précédentes !

Puis, un constat qui me fait plaisir, les conjoints, aujourd'hui parfaitement intégrés au groupe, semblent tout à fait heureux de partager ces bons moments avec nous. 
L'un d'eux, Daniel Cardot (le mari de Marie Hosotte) a même collaboré activement à l'organisation en proposant une visite de la brasserie Koblenzer à Coblence, un autre, mon "petit mari" (Dédé, pour les intimes que vous êtes devenus)  a planifié notre voyage avec passion.. Nous les remercions.

Bref, nous nous rappellerons ces quatre journées de septembre 2015 : retrouvailles dans une auberge du Girmont-Val-d'Ajol le dimanche 20 septembre, puis balade dans la vallée du Rhin Romantique les trois jours suivant.

Je remercie encore une fois tout le groupe pour sa bonne humeur et sa cohésion qui ont contribué à la belle réussite de notre courte expédition.
Merci beaucoup pour tous vos magnifiques cadeaux, vous nous avez trop gâtés !

Et...un merci encore à Marie-Claude (Duhoux) qui m'a appris à voyager...il y a de cela près de 50 ans !

Il nous reste maintenant à faire germer des idées pour inventer la prochaine rencontre, faut-il attendre deux ans ou faut-il nous revoir plus tôt ? Toutes les suggestions sont les bienvenues.

Je vous embrasse tous,
Ginette
















5.9.15

Chroniques d'Août 2015

par Georges Charles

Samedi 1er août

Mylia, fille de mon neveu Mathieu 
et de sa compagne Prisca,
est née le 31 juillet.
 
La 34e de la tribu générée par mes parents (1).
 
Bienvenue au club.






 (1) À ce jour, 4 enfants, 15 petits-enfants et 15 arrière-petits-enfants.

Dimanche 2 août  

À force de participer à des chantiers divers et variés chez des amis, réparer un toit ici, isoler un étage là, aménager un grenier en appartement chez l’un, construire une cabane pour enfant chez l’autre, j’ai acquis au moins une compétence, celle de faire correctement ce qui m’est demandé, à condition qu’il s’agisse de tâches simples. Ce qui exclut l’électricité et la plomberie, notamment.

Le temps est venu de participer à un nouveau chantier, celui de la future maison de mon fils aîné, Adrian, de sa compagne Audrey et de leur fils, William. À un âge où j’avais d’autres préoccupations, ces jeunes gens font un enfant et construisent leur maison. Bien sûr, leurs moyens financiers les ont conduit à des arbitrages ; cette maison est à reconstruire de l’intérieur, à leur goût, à condition de faire soi-même beaucoup de travaux. L’avantage, par rapport à l’acquisition d’un produit immobilier fini, tient à ce que les futurs habitants ont pu s’incarner dans la réalisation finale.

Alors, je peins ; comme chantait France Gall :

Cézanne peint
Il laisse s’accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n’voient rien
Si le bonheur existe
C’est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien

  
Au moment où, dans la chronologie des chroniques, je vais aborder ma rencontre en 1974 avec Michèle, qui deviendra sa mère en 1979, ma participation à l’aménagement de cette maison est une preuve que l’aventure fils/père continue. Rien d’étonnant si sa mère est également présente sur ce chantier ; Adrian est un enfant de l’amour.