22.12.07

GEOLOGIE DE LA LORRAINE


La Lorraine est limitée à l’ouest par les auréoles externes du Bassin Parisien, à l’est, par la plaine d’Alsace.
Son socle est formé d’une grande diversité de roches, celui des Vosges étant en grande partie constitué de granite et de basalte.(Le basalte est en général, la roche volcanique la plus abondante).
Ceux-ci sont recouverts par d’autres variétés en bordure du Bassin Parisien.


I) LES VOSGES ET LEUR DIVERSITE

Il y a un contraste entre les Vosges septentrionales et les Vosges moyennes, lié au fait qu’il existe, à Saint-Dié, une cassure qui traverse la totalité de l’Europe.
Ces deux régions ont deux histoires indépendantes.

A) Vosges septentrionales ou Vosges du Nord

On connaît surtout le gros massif granitique du Champ du Feu, recouvert de terrains volcaniques, de roches sédimentaires, telles que :
Les schistes de Villé (Bas-Rhin), argile et grès : ce sont les sédiments les plus anciens des Vosges.
Il y a aussi les schistes de Steige, toujours sur le versant alsacien, de couleur lie-de-vin.
Dans cette partie des Vosges, il n’y a pas de calcaire du tout, caractéristique des formations dans un environnement froid.
On trouve aussi le basalte de Raon l’Etape, formation volcanique très importante, où se trouve la carrière la plus importante du quart nord-est : on y extrait le ballast pour les lignes de TGV .
Et le granite rose du Champ du Feu .

B) Vosges moyennes et du Sud

On y trouve la même diversité : énorme quantité de granite, roche magmatique, en volume et en diversité, plus des roches métamorphiques (roches préexistantes, transformées sous l’effet de la température et de la pression, avec recristallisation des minéraux), comme du gneiss qui est une alternance de lits de mica et de lits de quartz et de feldspath. Le gneiss est une roche recristallisée à une grande profondeur ; de la migmatite, roche de même structure que le granite, mais qui a commencé à fondre. On y trouve des calcaires métamorphiques, dits marbres ; des péridotites (à la Charme, vallée de la Cleurie) : c’est une roche ultrabasique du manteau, constituée principalement d’olivine et pouvant contenir du grenat. La péridotite est une roche représentative des roches qui se trouvent sous la croûte, à trente km de profondeur. Ce sont donc des écailles du manteau, des roches de la croûte profonde.
Du granite au col de la Schlucht, roche grenue = roche composée de minéraux visibles à l’œil nu. Le granite est composé de quartz, silice cristallisée, habituellement incolore, mais qui peut être laiteux ou teinté en violet (améthyste), ou en noir (quartz fumé). On trouve aussi du quartz dans le gneiss et dans le grès. Dans la composition du granite, il y a aussi du mica (silicate d’aluminium et de potassium) noir ou blanc (transparent), et du feldspath (aluminosilicate de potassium, de sodium ou de calcium) constituant essentiel des roches magmatiques et métamorphiques.
Le granite a une origine magmatique, on le trouve dans les fractures de l’écorce qui guident sa formation en couches. A Barbey-Séroux : « champ de roches » très pittoresque, ce sont de gros blocs de granite, sur un champ de 400 mètres sur 40 mètres, non érodés, pour lesquels, on n’a pas encore trouvé d’explication.
Le granite se met en place dans les zones de fragilité, comme de Sainte-Marie aux-Mines ,au Valtin et à Retournemer en passant par la roche du Diable. Il y a, en suivant cette ligne, une grande fracture du terrain : Les granites sont des marqueurs de la tectonique.
Granite ou granit, les géologues l’écrivent avec un <>, contrairement aux granitiers, qui l’écrivent sans .


II) LA FORMATION DES VOSGES

Elles se sont formées il y a 350 millions d’années, en hémisphère sud, en zone froide, et en zone de collision continentale.
La chaîne Hercynienne qui s’est formée à la fin de l’ère primaire comprenait les Vosges, mais aussi le Massif -Central,le Massif Armoricain,la Forêt Noire, les Appalaches aux USA et d’autres massifs jusqu’au-delà de l’Oural et dans l’ouest africain.
Les Vosges sont un petit segment d’une longue chaîne qui ressemblait à l’Himalaya ou aux Alpes aujourd’hui.

Les Vosges sont situées sur une faille qui traverse l’Europe. Elles sont le résultat d’une collision continentale à la fin de l’ère primaire. Elles ne se sont pas formées à l’ère tertiaire.

La végétation , en général, la végétation typique des terrains siliceux est la digitale et la bruyère. On les trouve en abondance partout.

L’érosion : c’est un phénomène extractif efficace. Une chaîne, qui ne monte plus, s’aplanit rapidement, donc les Vosges ont été nivelées par l’érosion, dès la fin de l’aire primaire. En moins de 5 millions d’années, les granites sont arrivés en surface.

L’âge des Vosges ?
Le charbon provient de la dégradation de forêts tropicales humides. Il lui faut une érosion rapide, dont les produits recouvrent les débris végétaux. Le pétrole de la colline de Sion date de cette époque : 350 millions d’années.
Donc l’érosion existe à cette époque. C’est sur une surface plane que se déposent les sédiments. Les sommets arrondis, tous à la même hauteur, forment une surface plane.


III) EVOLUTION DES VOSGES AU COURS DES DIFFERENTES PERIODES GEOLOGIQUES

A) Ere primaire


Au dernier étage du primaire, au Permien, qui est représenté sur le rebord des Vosges à l’ouest, il y avait un climat tropical, d’où la formation de charbon et la présence de reptiles.
L’érosion donne aussi des galets, des sables, des fragments de roches.
Près de Saint-Dié, l’épaisseur des recouvrements permiens atteint 800 mètres et il y a eu peu de déplacements de ces sédiments.
Ensuite, le milieu est devenu aride, on trouve des dunes éoliennes près de Raon l’Etape, dunes fossiles préservées.


B) Ere secondaire

Evolution de la Lorraine au cours de l’ère secondaire ; celle-ci est composée de trois grandes périodes qui sont le Trias, lui-même divisé en trois périodes : buntsandstein, muschelkalk ou trias moyen et keuper ou trias supérieur, le Jurassique, divisé en trois périodes : lias, dogger ou jurassique moyen et le malm ou jurassique supérieur et le Crétacé.

a) Trias, période elle aussi divisée en trois étages : inférieur, moyen et supérieur :

1) Buntsandstein (trias inférieur), c’est à cette époque qu’apparaissent les ancêtres des conifères dans des paysages semblables aux paysages du Sahel actuel,il y a environ 250 millions d’années de cela.
Apparaissent aussi les grès roses avec des stratifications –dépôts des oueds venant du Massif Armoricain. Ces oueds traversaient le Basin Parisien, ils déposent aussi des conglomérats de grès et de galets. Le grès rose est formé de grains de quartz, roses parce que chargés d’oxyde de fer. Les grains sont usés et arrondis comme les galets, ce qui témoigne d’un long trajet.
On trouve du grès rose au château d’Epinal, des conglomérats à Archette, à Pierre-Percée ou du poudingue (galets + grès) à Sainte-Odile. Ces grès donnent des reliefs caractéristiques : Vosges tabulaires, comme le Climont près de Saint-Dié, qu’on voit très bien depuis le Champ du Feu.
Le grès du trias est une roche qui donne une eau abondante et de bonne qualité parce que les grès comprennent peu d’éléments solubles.
Les grès sont des roches poreuses qui laissent passer l’eau. A Nancy, on fore l’eau à 900 m de profondeur, de l’eau qui provient des Vosges gréseuses. Il se passe 40 000 ans, entre le moment où l’eau tombée dans les Vosges, arrive à la pompe à Nancy.

2) Muschelkalk (trias moyen),la mer arrive de l’est et dépose des calcaires. On retrouve des fossiles de crinoïdes (coquillages qui nagent, voisins des oursins) et d’autres qui ressemblent à des ammonites de cette époque. Aujourd’hui, à ces calcaires, on ajoute de l’argile et du gypse pour fabriquer du ciment . La matière est broyée et calcinée à 1100°.
L’eau, stockée à cette période, donne des eaux calciques, magnésiennes, sulfatées qui sont distribuées par Vittel et Contrexéville. Ces eaux ne sont pas potables parce que trop minéralisées : elles ne sont pas distribuées au robinet ; par contre, elles sont commercialisées dans le monde entier.

3) Keuper (trias supérieur), la mer s’évapore et la région est transformée en marais salants : on obtient de l’argile rouge, du gypse et du sel gemme : ce qui a une grande influence économique. Avec le gypse, on fait du plâtre et on exploite le sel pour la cuisine, le salage des routes et l’industrie (les usines Solvay et Rhône-Poulenc utilisent le carbonate de soude avec du sable dans les fonderies de verre et de cristal).

b) Jurassique, avec trois périodes : inférieur : Lias,moyen : dogger et supérieur: malm.

1) le Lias : Nancy se trouve sur la première auréole du jurassique, Hettange-Grande étant la référence mondiale pour cette période géologique.
Le début du Jurassique appelé hettangien est connu dans le monde entier, c’est une des douze réserves géologiques dans le monde et elle se visite.
A cette époque, la mer revient, et les Vosges n’existent pas. On le sait parce qu’à l’ère jurassique, il y a eu des dépôts de calcaire, et qu’on n’en trouve pas dans les Vosges.( Les Vosges se sont rehaussées à l’époque alpine). Dans le fossé alsacien, on retrouve les mêmes calcaires qu’en Lorraine. Il s’agit d’une mer peu profonde, et qui dépose alors, des sables et des calcaires argileux (région de Nancy) et des marnes (argile calcaire). C’est un calcaire à fossiles : gryphées (mollusques), bivalves (huitres) dans la région de Nancy. On trouve aussi des oursins, des ammonites, des bélemnites (genre de calmars) et des crinoïdes. Une mer chaude, peu profonde et l’altération de l’Ardenne au nord fournissent les conditions idéales pour le dépôt du minerai de fer : la minette de Lorraine.

2) Dogger (jurassique moyen) : Plus + de mer : Il s’établit un domaine marin peu profond qui occasionne la prolifération de coraux (mer chaude, peu profonde, et très oxygénée). Les Vosges sont sous la mer. Les calcaires coralliens font 200 m d’épaisseur : côte de Moselle. La Meurthe à Nancy se trouve a une altitude de 200 m, la côte de Brabois à 400 m.
Brabois est un dépôt de calcaire jurassique. On y trouve des calcaires oolithiques, datant de 120 millions d’années, (agrégats minéraux sous formes de sphères d’un diamètre allant de o,5 à 2 mm). On en trouve actuellement aux Bahamas. Sion est formée par des massifs coralliens - petite étoiles , fragments de lys de mer ou crinoïdes-.
Ces calcaires sont exploités : 7 tonnes de granulats par an et par Français , ce sont des carbonates de sodium obtenus à partir de sel et de craie, provenant de ces roches calcaires ; ce sont des procédés Solvay.
Depuis le satellite, on peut observer des taches d’eau très bleue le long de la Meurthe, c’est du chlorure de sodium dissous, stocké dans d’immenses bassins. Lors de ses crues, la Meurthe en emporte et c’est un gros problème d’environnement.

3) le Malm ( Jurassique supérieur)
La France a disparu totalement sous l’eau, sauf la Bretagne. Des argilites épaisses se forment (souvent composées d’argile et de mica), elles se forment dans une mer profonde. On en trouve surtout dans la dépression de la Woëvre (rive droite de la Meuse depuis la frontière belge jusqu’à Neufchâteau au sud).
Avec ces argilites, on fabrique des briques et des tuiles.
Leur utilisation est maintenant controversée et conflictuelle, leur épaisseur atteint 150 m en Haute Marne, c’est là qu’on veut les utiliser pour le stockage des déchets nucléaires. Ces déchets restent dangereux pendant plusieurs millions d’années et c’est ce concept de barrière géologique qui est tant discuté. Ces argilites affleurent à Toul, mais elles sont à une profondeur de 400 m en Meuse.
Puis le Malm s’achève et on a à nouveau une mer chaude et peu profonde avec formation de calcaire du Jurassique supérieur, se forment alors les côtes de Meuse. A Saint-Mihiel, à un endroit appelé les Roches, un récif de 100 millions d’années est mis en relief. On voit sur ces roches des coraux fossiles. Il reste des côtes témoins épargnées par l’érosion, en Meuse, à Montsec, en exploitation à Euville, pour le calcaire cristallin. Cette pierre fut utilisée par le sculpteur lorrain de la Renaissance, Ligier Richier, elle a servi à la construction de cathédrales, Nancy, Toul, St Nicolas- de-Port et pour la place Stanislas à Nancy. Elle est exportée jusqu’aux USA.
On l’exploite aussi pour sa chaux, avec le même procédé de fabrication par calcination que pour le ciment, (le ciment contient de l’argile en plus). Et pour cette fabrication, on rejette beaucoup de CO² dans l’atmosphère, d’abord par la décomposition des roches : il y a stockage de CO² dans les roches calcaires, or, ce CO², stocké par la terre pendant des millions d’années, est relâché dans l’air après les transformations dans nos usines (le CO² sur Vénus fait que la température est à 400²), ce CO² est donc relâché dans l’air, et puis on rejette aussi du CO² avec le combustible, en chauffant les fours, à de très hautes températures.

c) le Crétacé : il a laissé très peu de traces en Lorraine (mer et climat chauds), on arrive à l’ère Tertiaire.

C) Ere tertiaire

Le relèvement de la bordure du Bassin Parisien donne naissance aux Vosges, avec une reprise de l’érosion et une mise en relief des côtes. C’est donc à cette époque que le vieux socle est porté en altitude.

D) Ere quaternaire

Elle comprend trois épisodes de glaciation. Il y avait une calotte glaciaire sur les Vosges, les Alpes et le Massif Central. La dernière glaciation date de 18000 ans, c’était une glaciation partielle dans la vallée de la Moselle et pour le glacier qui descendait du Honneck.

C’est cette dernière glaciation qui donne le relief actuel. Les glaciers ont creusé les vallées dans la paléo-surface de l’ère primaire.
Relief en creux : le glacier de la Moselle descendait jusqu’à Noiregueux, au-delà de Remiremont, où il reste la plus belle moraine d’Europe (plus grande que celle deGérardmer). Derrière ce barrage s’était formé un lac. Il y a eu comblement alluvial de ce lac, ce qui a donné la plaine de Remiremont.

Des traces de cette glaciation apparaissent :

au Lac Blanc , cirque glaciaire,

dans les vallées plates, comme celle des lacs (Gérardmer, Longemer)
présence de toutes les alluvions : exploitation de gravier , de galets , de sable –nombreuses sablières dans la vallée de la Moselle.
capture de la Moselle par la Meurthe : la Moselle était autrefois un affluent de la Meuse, de Toul, elle s’écoulait vers cette dernière (dans la Meuse, on trouve encore des galets de granite des Vosges, qui n’ont pu arriver autrement que par la Moselle). La Moselle a fini par se créer un barrage d’alluvions de toutes sortes, de ce fait, elle a bifurqué au niveau de Toul, pour aller se jeter dans la Meurthe à Nancy.

Existence de tourbières, celle de Lispach est la plus connue, (il nous reste aussi la Drosera, plante carnivore, qui pousse dans un environnement où la matière organique ne se décompose pas pour pouvoir nourrir la végétation, qui de ce fait a besoin d’ un complément alimentaire).


Ginette C
.


18.7.07

Gaby Barnet, l´athlète

Gaby nous a transmis quelques photos prises lors du Championnat de France d´athlétisme, le 9 juin dernier, à Evry Bondoufle, au cours duquel il a remporté le 100 et le 200m, en catégorie V3 (60/65 ans) … sans être dopé.



Il a donné son accord pour publier ces photos, en demandant de préciser qu´il s´agit d´une "simple information, relevant de l’anecdote souriante, donc vierge de toute prétention".



Quand même, sachant moi-même d´expérience ce que cela signifie d´être en forme (dans mon cas plutôt de revenir en forme), un grand coup de chapeau à Gaby. Regardez un peu ces photos !



Ce garçon a 60 ans !!! Comme dirait Marie-Odile, "à fond la forme"

6.7.07

Rencontre avec Marie Claude,

notre professeur d'Histoire-Géo :

12 jours plus tard et un autre voyage en Lorraine pour raisons familiales, je reviens sur cette soirée du 23 juin !

Retrouver d'ancien(ne)s élèves après tant d'années me plaisait et m'inquiétait tout à la fois. Il n'est pas évident d'être ainsi confrontée aux effets du temps qui a passé et qui a marqué les visages et les corps.

Reconnaître....un peu comme dans un puzzle, rassembler les souvenirs, associer un visage à un sourire, un regard, un geste, une voix, recoller les morceaux....En fait, je n'ai pas eu trop de mal à accorder visages de la jeunesse et visages de la maturité, tant je m'étais entraînée à l'exercice avec les photos dont je disposais. J'ai pourtant achoppé lourdement sur la reconnaissance de l'une d'entre vous : j'espère qu'Yvette ne m'en tiendra pas rigueur.
J'ai eu plaisir à vous retrouver, moins pour évoquer des souvenirs que pour découvrir qui vous étiez aujourd'hui, les itinéraires professionnels, la soif des voyages des uns, les engagements des autres, les ruptures parfois imposées par la vie.... Le temps était court pour bavarder longuement avec chacun. Dommage !

Je ne sais si d'autre retrouvailles seront possibles mais j'aurai apprécié celles-là, pour la simplicité et la gentillesse de votre accueil, pour la qualité du repas que vous avez eu la délicatesse de nous offrir. Je vous en remercie chaleureusement.

Peut-être pourrais je donner quelques infos personnelles... Installée en région parisienne puis à Paris depuis mon mariage en 1969 , mère de 2 grands fils et 2 fois grand-mère (largement dépassée par Ginette, Andrée, Yvette et sans doute bien d'autres...), veuve depuis bientôt 7 ans.
Ai quitté l'enseignement de l'histoire-géo en 1974 pour un autre métier ; me suis tournée vers l'organisation de formations pour les adultes, notamment pour les salariés. ce qui m'a permis de découvrir les métiers des industries de l'agro-alimentaire pour avoir travaillé avec Pernod, Belin, William-Saurin....Candidate à des élections municipales et même à celles du Conseil Général....mais jamais élue ! donc, une activité militante durant plusieurs années. bénévole au Samu Social durant quelques mois. Pour l'heure, président du Conseil Syndical de mon immeuble !
Voilà en résumé 38 ans de la vie d'un homme, non d'une femme...un résumé dont la sécheresse cache tout l'arc en ciel du quotidien des jours et des années.

"Passant par Paris, vidant la bouteille..." c'est ce qui me reste d'une vieille chanson ! alors, si l'une ou l'autre de vous passe par Paris...je serai heureuse de vider une bouteille avec elle ou avec lui !


Marie Claude C.

5.7.07

Le retour des Vosges d'une Parisienne


"Quel merveilleux week-end que celui du 23 juin 2007. Je m'en faisais une fête. J'allais voyager avec le nouveau TGV EST ... Et quelle impression de fierté, de nationalisme ... (allons ! n'hésitons employons les mots qui .. frappent !!) quand on entend dans la gare "LE TGV pour Remiremont va partir."
Après-midi si sympathique avec Nicole. Nous avons bien discuté bien que nous nous (enfin, surtout elle) m'appelle presque tous les dimanches. Soirée absolument délicieuse. (?) Est-ce bien le terme qui convient quand on se rappelle les blagues de Michel et Gabriel ... J'avais l'impression que nous nous entendions tous si bien ... que les années qui ont suivi le bac étaient mises entre parenthèses ... ..
Et la nuit passée chez Ginette ...... ... J'ai DORMI, mais si bien ... que ce fut la cause de notre retard à St Romary. Et puis, cette tarte aux myrtilles .........
Donc, nous nous mettons en route. Claude, sympa, m'avait apporté 2 bâtons, pas de berger mais de randonnée.. tout était pour le mieux.. quand patatras Gâtesauce a joué son rôle et je me suis cassé la binette. Mes splendides lunettes de soleil dernier cri ont volé sur la route et voilà tout-le-monde autour de moi en train de me relever. J'aime le cocooning mais y a des limites quand même. J'avais mal à la cuisse droite : elle s'était retrouvée sur le bâton et même aujourd'hui... Je vous épargnerai la vue de mon bleu ... Merci Marie-Odile ! Et puis ma main me faisait un peu souffrir. Grâce à André, j'ai tout-de-suite su qu'il ne devait y avoir rien de cassé. Merci aussi au mari de Marie-Antoinette pour m'avoir remis mes lunettes.
Donc, après un au revoir bâclé car je n'ai pas pu faire la bise à tout-le-monde, je me suis installée à ma place de 1ère classe ! si ! si ! Ah ! internet ... quand tu nous tiens ! Contrairement à mon habitude, je n'ai RIEN fait ni lu. J'ai bu. C'est tout. et j'ai songé .........
A Nancy je me suis mise à la porte du wagon et je me suis rendu compte assez rapidement que je gênais. J'ai fait la remarque à haute voix : "je vais m'en aller" et j'ai vu un gars, tout cravatté, qui m'a répondu d'un ton très mais alors TRES constipé :"excellente initiative, Madame". Il m'a énervée et j'ai répondu : "c'est chaque fois pareil au retour vers Paris : il y a des grognons !"
Ensuite, je me suis mise à la recherche de Madame Duhoux. J'ai fait toutes les voitures. Les gens me regardaient car en effet, moi, je les regardais bien sous le nez ! J'ai trouvé notre professeur d'histoire-géographie adorée. Nous avons discuté un bon moment sur des strapontins restés miraculeusement libres.
A l'arrivée à Paris mon fils m'attendait et m'a "transférée" jusqu'à, la gare St Lazare où j'ai pris le train du Havre ce qui signifie une arrivée à Vernon à 22h20. Pas mal comme horaire.
Alors là, les amis, a commencé mon chemin de croix. Mes doigts avaient enflé et me faisaient mal. 1ère conséquence : pas moyen de desserrer le frein à main ... J'ai levé le bras en direction de la seule voiture qui est passée par là ... Pfui ! Elle est passée sans vouloir écouter ma souffrance. Des gens se promenaient le long de la gare ... mais ils ont continé leur chemin dans l'autre direction. Bref, au bout d'un quart d'heure j'ai réussi à desserrer ce ...... .de frein.
Je suis arrivée aux urgences de l'hôpital de Vernon. Il y avait la télé. Quelqu'un attendait avant moi mais est passé rapidement. Je suis donc passée assez rapidement. Le médecin a tâté mon poignet : pas de fracture. Elle m'a envoyé passer une radio de mes jolis (??) petits doigts. Résultat : pas de fracture. Ouf ! J' allais pouvoir reprendre ma voiture et nourrir mon chat.
Oui, mais ... il y avait toujours ce problème de frein à main et maintenant celui de la marche arrière ... Plus j'essayais et plus je me rapprochais du pare-choc de la voiture devant moi ...Quand soudain ... l'éclair ... Mais oui, mais c'est bien sûr !!! Je suis sortie et j'ai poussé la voiture en arrière. C'est facile ... Je l'ai toujours fait avec toutes les voitures même plus grosses dans le garage. Quel bonheur ! Le Ciel était avec moi ... enfin ! Gabriel, ne te formalise pas de ces images bibliques : j'ai eu comme toute bonne Vosgienne une forte éducation religieuse ! Il m'en est resté quelque chose !
Arrivée devant la porte du garage j'ai pu au bout de 5 minutes desserrer le frein à main. (J'habite dans une côte) et rentrer ma Twingo tant bien que mal.
La suite vous la connaissez : la papatte très enflée, la visite du médecin, les anti-inflamatoires, les progrès très lents et aujourd'hui, j'arrive à taper avec pratiquement tous mes doigts ! C'est quand même lent.
Mais quel week-end ! De part et d'autre, j'entends ou je lis des messages disant combien vous vous êtes sentis heureux. Ah ! ................ (gros soupir). Que l'amitié est un beau mot. I love you all ! Voilà ce qu'on dit aux Etats-Unis !!
J'ai repris l'école ... pour deux jours ... Samedi, je n'étais pas bien ... Je crois que j'ai pris un coup de vieux !Va falloir tenir le coup pendant ces vacances !!
Petit rappel : j'ai loué un gîte près d'Audierne pour les 2 dernières semaines de juillet. Il y a deux chambres. Avis aux amateurs ! (Ich bien sérieuse). Il faut bien que quelqu'un me ramasse si je tombe ! Samedi je fais un test. Je vous dirai.
Je vous embrasse tous très fort.

Marie-Odile
ou Marie-O
ou Modile
ou encore : MO ! (Vous vous reconnaîtrez !)"

J'ai été déjà plus inspirée ...

26.6.07

Gabriel, dit "Gaby" ...


Premier retour, après l'excellent repas de ce dernier samedi et la tranquille ballade au Saint Mont, au cours de laquelle j'ai demandé à Gaby de me faire parvenir à nouveau le texte de sa présentation pleine d'humour et qui mérite de figurer sur notre blog :

"Je m’ présente… J’m’appelle Gabriel … Ca vous dit rien ? Petit rappel alors …

* Photo 1965. J'suis dessus, ... à la périphérie (Tout un symbole, non ? Pas forcément ? Ah bon ! Tant mieux ) ; le p’tit gars en pull rayé à col roulé ; allo docteur ! Je détestais les pulls rayés à col roulé mais je n’ai jamais eu que ça ; mon rêve d’ado était de me “ draper ” dans une veste (rêve qui, avec le recul et à l’examen de l’habillement majoritaire des autres camarades de classe, ne paraissait quand même pas démesurément irréaliste). Enfin, bref ... quand ça veut pas, ça veut pas.
Adonc, faute de pouvoir être acteur, je me cantonnai , plus ou moins inconsciemment, dans l’observation du spectacle d’une mixité, surprenante (du moins pour moi) et prémonitoire (l'air était parfumé, c'était enivrant, mai 68 frémissait déjà et on ne le sentait point) .

* Les garçons. Je fus un spectateur, assez amusé et médusé, d’un monde de garçons à la personnalité pour le moins affirmée ; sont restées particulièrement gravées dans mon esprit les virulentes joutes oratoires (ou du moins ce qui me paraissait tel alors) entre Michel C. et la prof. de sci-nat, l'annonce des enregistrements musicaux de Jean Louis, les démissions en cascade de certains de nos enseignants et, bien sûr, comme pour tout le monde je suppose, 3 ans avant un certain souffle libertaire, l’audacieuse et provocante calvitie de l’autre Michel, cible imperturbable d'une administration outrée et de tout un lycée / gynécée aux regards faussement effarouchés ; mais ma stupéfaction connut véritablement son apogée quand je me suis rendu compte (voyez comme c'est subjectif) qu’il y en avait même un, parmi nous, qui venait au bahut … en voiture.

* Les filles. C'était une époque où le noir et blanc régnait en maître à la télé comme sur les photos de classe mais chaque lundi matin colorait l’établissement d’un bleu ou d’un rose, intense et homogène. Le flamboiement de cette surprenante alternance et la lumineuse beauté de certaines porteuses de blouses, “philosophes en herbe”, ne firent que troubler, aveugler, que dis-je ? affoler, le regard, déjà quelque peu timoré, que je pouvais porter sur une société de jeunes filles qu’une quasi-décennie de culture du séminaire ne m’avait vraiment pas prédisposé, comprenez-le, à oser “reluquer”. Phrase trop longue, j'en conviens, reprenez votre souffle. C'est bon ? Je continue. Je ne donnerai pas de nom, ... bien sûr ! A moins que ... la prétérition ne me permette justement une petite entorse, juste une, d'autant plus justifiée qu'elle se trouve en relation étroite avec le thème pour le moins fédérateur des “Grandes Gueules” et l'expo actuelle.
Remake donc. Oyez, oyez, beaux damoiseaux et belles damoiselles. Décor : la fête foraine, la place du village, ... avant la bagarre. Je sirote un diabolo quelconque, avec, je crois, quelques autres camarades de classe ; je suis à côté d’Annik, ... si, si (sans jeu de mots) , ça j’en suis sûr et encore plus étonné d’ailleurs aujourd’hui ; enfin bref ; il est convenu avec le scénariste que dès le début de l’embrouille, nous manifestions une crainte extrême, et par le regard et par le geste ; je me dis alors qu' Annik va fatalement figurer dans le film ou tout du moins sur les rushes, et que son apparition – telle la Vierge à Massabiel – ne pourra qu’éclabousser de lumière les spectateurs de tout poil, du producteur au machiniste et que – Bon sang, mais c’est bien sûr ! – Remiremont allait faire bénéficier le 7° Art d’une nouvelle vedette, une nouvelle “Emmanuelle”. Que nenni ! Rien je n'y compris ; sur la pellicule on ne la vit ; un coup de la Marie D. à mon avis ; histoire de jalousie ? Enfin, pour être franc, je n'sais ni ! Affaire à suivre. même si les témoins commencent à se raréfier.

* Quelle logorrhée, me direz-vous ! I nous saoulerait presque, le p'tit gars! Il nous paraissait pourtant pas bien bavard et dégourdi. Quand il a la parole, il la garde, le bougre. Quelques années de salutaire pionnicat pourraient-elle contribuer à “vigorer” les couleurs d'un papillon falot ? Mais, ma bonne dame, c'est bien fichtre possible. Et c'est sans compter avec une overdose de football, et là c'est pareil, quand il avait le ballon, il le gardait, l'abruti et ce jusqu'à 55 ans (comme Francis, mais plus tard je crois, j'ai joué avec l'ASR contre un ou les Bretzner, en tout cas contre Eloyes), jusqu'à ce qu' une déchirure des ligaments croisés internes du genou (pléonasme peut-être ?) ne lui dise “Arrête avec le ballon rond, reprends l'athlétisme (sprint), c'est beaucoup moins dangereux”. Dont acte. Info pour ceux que ça intéresse ... encore, Remiremont organise le championnat de France vétérans, les 10 et 11 Juin 2006. Bon, la suite.

* Que vous dirais-je encore ? Que je dois être un sacré “teugna” (excuse éventuellement l'orthographe, Francis) car la mondialisation n'a pas eu grand effet sur moi . Je n'ai pas bourlingué, du moins professionnellement, à travers le monde, comme beaucoup d'entre vous. 4 ans de pionnicat à Jules Méline, 8 ans d'enseignement d'histoire-géo, dans le seul département vosgien, suivi d'une carrière de documentaliste à Epinal puis Remiremont (“Béchamp, le retour”). Une vie sans déracinement mais une vie au milieu des jeunes ; une vie qui fait rester jeune ; ou qui fait croire que l'on reste jeune ? N.B. Admission ministérielle à faire valoir des droits à “une nouvelle vie” le 03 septembre 2006.
Retour en arrière. Marié ... à Maryvonne (enseignante à Jeanne d'Arc / Remiremont), 2 enfants (Arnaud, 36 ans, Rachel 30, mariée) mais pas encore de petits enfants (Félicitations au passage à la prolifique grand maman Ginette et encore bravo pour son originale initiative). Je joins, dès que scannées, 2 photos 2006 du quarteron familial.
Si je me suis ainsi (trop) longuement raconté, c'est parce qu'à présent j'ai le cru 65 dans la tête, la tête dans le zig et le zig dans le zag ; mais c'est surtout parce qu'à mon grand regret, je ne vous verrai pas le 23/09 (because mariage du fiston d'un copain, à Lyon). En revanche, si je sais, d'ici là, que la fête se poursuit, au moins en partie, sur la journée du dimanche 24/09, Maryvonne et moi pourrions alors légitimement essayer de nous '“éclipser” de Lyon, pour être là en début d'après-midi.
Bisous à tous ... et surtout à toutes."

Gabriel (dit Gaby) Scribouillé en l’an de grâce 2006, le 13 du septième mois.

17.6.07

Ne nous soumets pas à la tentation !


C'est avec le sourire que j'ai lu cet article concernant le plaisir mais aussi les dangers des retrouvailles de l'adolescence. N'y voyez aucune malice de ma part ...

Pour une lecture plus aisée, n'hésitez pas à cliquer sur le texte pour l'agrandir, et n'ayez pas honte, les problèmes de vue sont normaux à notre âge !

3.6.07

Après-midi de dédicaces




Ce samedi 2 juin, Francis a dédicacé son dernier ouvrage "Epinal, tout le monde descend", à "La Librairie".

A ses côtés, Marie-Antoinette que certains d'entre nous doivent connaître, car elle a suivi les cours de terminale, à notre époque, en Sciences Ex et qui présentait son premier roman "La Dame de la Cité".

De nombreux amis et collègues se sont pressés sous les Arcades pour se faire dédicacer les oeuvres de nos deux romanciers.

Félicitations à tous les deux et bonne lecture à tous !

13.5.07

L'élégance du hérisson


Roman de Muriel Barbery, Prix des libraires 2007

Je voudrais vous faire partager le grand plaisir que j'ai eu à la lecture de ce roman.

C'est la rencontre improbable au sein d'un immeuble bourgeois, entre la concierge Renée, veuve cinquantenaire, qui se dit "petite, laide, grassouillette et surtout conforme à l'image que l'on se fait des concierges" et Paloma, douze ans, qui habite un appartement de "riches". Paloma se dit "très intelligente et même exceptionnellement intelligente ..."

Mais Muriel Barbery nous fait aller au-delà des apparences, car derrière Renée, la concierge, se cache une personne "plus lettrée que tous ces riches locataires suffisants" et derrière Paloma, la petite bourgeoise, il y a une petite fille sensible, au regard acéré qui décortique la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte, au point qu'elle décide de se suicider le jour de ses treize ans ...

Chacune va découvrir quelle autre personne se cache derrière ces apparences grâce Monsieur Ozu, richissime retraité japonais qui vient d'aménager au 7, rue de Grenelle. Avec beaucoup de tact, ce dernier va apprivoiser Renée ...

Le dénouement, bien que tragique, de ce roman nous laisse beaucoup d'espérance dans les relations humaines même les plus improbables, à condition d'aller voir au-delà des apparences.

Le style de Muriel Barbery est élégant, vif et plein d'humour : je me suis surpris à rire aux éclats lors de certaines situations créées par l'auteur, je pense en particulier à la première visite de Renée chez Monsieur Ozu et qui doit se rendre aux toilettes ultra-modernes de son appartement ...

Un merveilleux roman !


28.4.07

Epinal, tout le monde descend !


Extraits de la Liberté de l'Est :

"Cette phrase, je l'entendais, gamin, quand je revenais de vacances à Lyon, la gare d'Epinal était le terminus. Là, je prenais mon vélo pour rentrer à Remiremont ...

J'ai écrit ce livre dans le même esprit que le précédent. Je travaille à l'écriture d'une série de polars qui se déroulent dans les grandes villes vosgiennes. Le prochain se déroulera à Gérardmer ...

Je ne prétends pas être un écrivain. Je fais ça pour m'amuser et que l'on qualifie mes ouvrages de franchouillard me convient plutôt bien ...

J'ai eu envie également par ce biais de faire redécouvrir les localités où j'ai vécu ou passé du temps. Pour Epinal, par exemple, toute l'intrigue se situe sur les grands sites connus comme le château, l'imagerie, la maison romaine, les rochers d'Olima. Ainsi on s'amuse en redécouvrant la ville."

4.4.07

Carnaval Vénitien




Pour faire suite aux articles du journal envoyés par Ginette, je me permets de joindre quelques photos prises en mars 2002 lors de ce Carnaval Vénitien de Remiremont.

La ville vit pendant tout un week-end au rythme lent et majestueux des personnages magnifiquement costumés, chacun se demandant quel joli visage se cache derrière le masque blanc, dont l'impassibilité et le silence, je dois l'avouer, mettent parfois mal à l'aise.

Madeleine et Marie Odile


Dans une brasserie, boulevard des Italiens à Paris. Lieu de rendez-vous : devant l'Opéra.

Autre chose : en juin, vous me verrez arriver à la vitesse de 574 km/h et des pouièmes !! Je vais bientôt me faire faire ma carte de vieille !


Bisous affectueux.

Marie-Odile

10.3.07

Pépinière d'artistes ?



Si mes souvenirs sont exacts, aucun cours d'arts plastiques ou de musique ne nous a été dispensé au lycée du Tertre à partir de la classe de seconde.

Aussi la promotion du bac philo 65 est-elle une pépinière d'artistes autodidactes ? Nous pourrions le croire, car après l'écrivain déjà célèbre depuis quelques années, le musicien DJ qui a animé notre joyeuse rencontre de septembre et les photographes qui illustrent notre blog et nos échanges de courriels, voici un nouveau talent, Anik, artiste peintre.

Merci Anik de nous faire découvrir tes oeuvres et si une exposition se prépare, ne manque pas de nous en faire part, nous serons nombreux à venir admirer tes tableaux.

A quand la découverte de nouveaux talents ... ?

15.1.07

Droits humains

Ils m'énervent tous à la radio ou à la télé quand ils font des gorges chaudes du terme "droits humains" employé par Ségolène Royal. Je fais partie d'Amnesty International depuis 1984 et il y a au moins une dizaine d'années qu'il a été décidé d'employer le terme "droits humains" à la place de "Droits de l'Homme"... Ces Messieurs les journalistes devraient se la jouer modeste...

Voilà. C'était mon coup de gueule du jour …

Marie Odile


Personnellement, j'ignorais l'emploi de l'expression "droits humains" pour remplacer "les droits de l'homme".. Il faut bien se rendre compte que Ségolène marchait sur des oeufs en Chine et qu'elle a dû s'entourer de conseillers compétents en communication pour s'exprimer là-bas sans choquer les Chinois tout en donnant satisfaction à son électorat.

Et quoiqu'on pense d'elle, elle s'engage tout de même dans un grand projet et doit peser tous ses mots. Les journalistes ne savent pas tout et s'ils commentent tant l'emploi de cette expression, c'est qu'elle a peut-être plus d'impact qu'on ne le pense. Les mots appartiennent à tout le monde!

Après tout, la course à la présidence est une compétition entre des personnages plus ou moins doués, mais tous acharnés et tous bons comédiens...j'espère tout de même que dans le lot, certains sont sincères (enfin chacun en choisissant son candidat, lui fait confiance, sinon, c'est grave).

En attendant avril, profitons de chaque jour et essayons de ne donner à la politique que la place qu'elle mérite… pensons à nous d'abord, même si chaque bulletin a son poids dans la balance, nous n'aurons droit qu'à un seul par personne...je ne parle pas pour les militants convaincus, il en faut aussi.

J'aimerais encore ajouter un mot à l'adresse des journalistes ... qui nous embêtent un peu à nous parler déjà sans cesse des élections ; mais en principe, ils parlent de ce qui intéresse les gens !

Et puis Ségolène aurait pu aussi répéter un texte préparé par les communistes chinois, qui sait?... je sens que je vais me faire incendier par certains, alors je terminerai en vous disant que souvent j'écoute France Musique, ainsi je ne sature pas trop ! Alors Marie-Odile, et tous ceux qui ne savent pas rester calmes, faites comme moi.

Bonne soirée et amitiés à vous,

Ginette