13.9.14

En souvenir d'Annie Brunier, notre professeur

Bonjour les amis,

Quelques nouvelles ce soir pour vous faire parvenir l'article de Vosges Matin d'aujourd'hui concernant notre professeur, Annie Brunier.

Il y avait beaucoup de monde à l'église de Remiremont pour ses obsèques : sa famille bien sûr, sa sœur et ses anciens collègues, mais aussi quelques anciens élèves.

De ce qui a été dit pendant la cérémonie, j'ai retenu en particulier sa passion pour son métier, les mathématiques et la musique, son dévouement constant pour les plus pauvres dans sa ville, son goût pour les grands voyages d'aventure qu'elle avait su transmettre à d'autres.

Sa fin de vie fut très difficile....

Que dire de plus ?

Comme je l'avais proposé je lui ai apporté un beau bouquet de fleurs au nom de notre groupe, merci à vous.

Amicalement,

Ginette


4.9.14

Chroniques d'Août 2014

par Georges Charles

Mardi 1er août

1914, l’année où tout a basculé ; 11e partie, les alibis " civilisationnels "


À l’été 1914, la France et l’Allemagne entrent dans la guerre au nom du droit, du bon droit, du droit du bon côté. Chacune se prévaut d’appartenir au camp de la civilisation, contre celui de la barbarie. Ces alibis " civilisationnels " servent à cacher l’âpreté des enjeux des grandes puissances, lancées dans une course pour la domination. La guerre est un crime passionnel collectif mais sans passions nationalistes, les marchands de canons ne pourraient, à eux seuls, déclencher une guerre. 

France. Henri Bergson, philosophe : « La lutte engagée contre l’Allemagne est la lutte même de la civilisation contre la barbarie.» Albert Le Mun, député : « Notre douce France est encore une fois le soldat de la civilisation chrétienne. » 

Allemagne. Les ouvriers allemands ne veulent surtout pas être défaits par le régime autocrate et archaïque qu’est la Russie. La presse social-démocrate est sans appel : « Ce qui nous fait prendre les armes,comme tous les autres Allemands, c’est la conscience que l’ennemi contre lequel nous nous battons à l’est est également l’ennemi de tout progrès et de toute civilisation (...) La défaite de la Russie équivaut à la victoire de la liberté en Europe. » Quand les députés sociaux-démocrates votent les crédits de guerre, c’est pour sauver le progrès social allemand. Pouvaient-ils empêcher le Kaiser et son gouvernement, constitué d’une coalition de partis conservateurs, d’aller vers la guerre ? On ne le saura jamais…