par Georges Charles
Mardi 1er janvier
Je vis parfois comme un trouble, un dédoublement de personnalité. Il y a celui qui fait, qui agit, et il y a celui, c’est le même, qui observe, contrôle et évalue celui qui fait. Un avantage certain : ça me permet d’estimer correctement le contexte des actions, afin d’anticiper les coups (et les coûts…) et d’éviter d’agir à l’aveugle. Et un solide inconvénient : je flirte avec l’authenticité, sans y pénétrer vraiment. Qui tire les ficelles du pantin ? Celui qui contrôle ! Qui guide l’action, au risque d’en briser la spontanéité ? Celui qui contrôle ! Il me vient l’envie de tirer le rideau entre l’agissant et son contrôleur. Cette faculté de dédoublement devient de plus en plus inconfortable et de moins en moins adéquate.
Avoir survécu, en l’espace de quelques jours, à la fin du monde et à celle de l’année 2012, quel exploit ! Cette nuit, nous avons dansé sur les décombres de ces événements faramineux.
« Oui, on nous oubliera. C’est la vie, rien à faire. Ce qui aujourd’hui nous paraît important, grave, lourd de conséquences, eh bien, il viendra un moment où cela sera oublié, où cela n’aura plus d’importance. Et c’est curieux, nous ne pouvons pas savoir aujourd’hui ce qui sera un jour considéré comme grand et important, ou médiocre et ridicule. » Anton Tchekhov.
« Oui, on nous oubliera. C’est la vie, rien à faire. Ce qui aujourd’hui nous paraît important, grave, lourd de conséquences, eh bien, il viendra un moment où cela sera oublié, où cela n’aura plus d’importance. Et c’est curieux, nous ne pouvons pas savoir aujourd’hui ce qui sera un jour considéré comme grand et important, ou médiocre et ridicule. » Anton Tchekhov.
Jeudi 3 janvier
Sur le lit, un homme assis ; devant lui, à ses pieds, un rectangle ensoleillé ; à son côté, un livre dont il vient d’abandonner la lecture. Joséphine Hopper, femme et modèle du peintre, raconte que le livre délaissé par l’homme n’est autre qu’un ouvrage philosophique de premier ordre : « The open book is Plato, reread too late, Platon, relu trop tard. » Le titre initial du tableau était Excursion dans la réalité.
Révolution dans les modes de déplacements en Italie. Selon le magazine mensuel " Alternatives Économiques ", pour la première fois depuis 1964, il s’est vendu en 2011, dans la patrie de Ferrari, Alfa Romeo et Fiat, plus de bicyclettes que de voitures : 1 750 000 contre 1 748 143.
Même tendance en France : les ventes ont reculé en 2012 de 13,9% par rapport à 2011, pour tomber à 1,899 million d’unités, au plus bas depuis 1997.
Révolution dans les modes de déplacements en Italie. Selon le magazine mensuel " Alternatives Économiques ", pour la première fois depuis 1964, il s’est vendu en 2011, dans la patrie de Ferrari, Alfa Romeo et Fiat, plus de bicyclettes que de voitures : 1 750 000 contre 1 748 143.
Même tendance en France : les ventes ont reculé en 2012 de 13,9% par rapport à 2011, pour tomber à 1,899 million d’unités, au plus bas depuis 1997.
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