par Georges Charles
Mardi 2 juillet
Un des avantages de la vie en solitaire (si, si, il y en a !), c’est de pouvoir décider d’un coup de tête de filer en vélo jusqu’au port de l’Embouchure, là où les trois canaux, canal du Midi, canal de Brienne et canal Latéral, se rencontrent. Filer, sans être tenu de négocier avec une compagne moins motivée : « chérie, ça te dirait d’aller au festival Convivencia, au port de l’Embouchure ? ».
Le festival Convivencia, qués aco, de quoi s’agit-il ? C’est un festival naviguant de musiques du monde données depuis le pont de la péniche " Tourmente ", en plusieurs étapes le long du canal du Midi. Pour reprendre les termes convenus de la communication événementielle : « l’objectif est de proposer au plus grand nombre une action de qualité, transversale, interrégionale et multipartenariale, favorisant le maillage des territoires, des publics et le vivre ensemble. »
Ce soir, il s’agira d’une musique vaguement latina, à base d’accords de synthétiseur torturé et de percussions métronomiques ; je doute qu’elle soit de nature à réaliser l’ambitieux objectif ci-dessus… Buvettes et guinguettes éphémères, lampions, odeurs de bière et d’herbe, silhouettes chaloupantes. La fête au village, tout simplement.
Convivència, un des trois piliers de la culture occitane, avec Prètz (mérite, valeur, noblesse de coeur) et Paratge (égalité dans le respect, fraternité). Convivència, littéralement " vivre avec ", peut se traduire par " coexistence pacifique, tolérance ". Personnellement, la traduction par " vivre ensemble ", bien qu’acceptable, m’agace au plus haut point de par son aspect galvaudé et banalisé, comme une pièce de monnaie tant usée qu’on ne peut même plus en déterminer la valeur faciale, comme un vêtement porté par des gens de corpulence si différente qu’il ne ressemble plus à rien. Il est amusant de constater qu’aujourd’hui, tout un chacun revendique ce fameux " vivre ensemble ", même les plus xénophobes ; pour eux, c’est le vivre ensemble entre Français de souche…
Le festival Convivencia, qués aco, de quoi s’agit-il ? C’est un festival naviguant de musiques du monde données depuis le pont de la péniche " Tourmente ", en plusieurs étapes le long du canal du Midi. Pour reprendre les termes convenus de la communication événementielle : « l’objectif est de proposer au plus grand nombre une action de qualité, transversale, interrégionale et multipartenariale, favorisant le maillage des territoires, des publics et le vivre ensemble. »
Ce soir, il s’agira d’une musique vaguement latina, à base d’accords de synthétiseur torturé et de percussions métronomiques ; je doute qu’elle soit de nature à réaliser l’ambitieux objectif ci-dessus… Buvettes et guinguettes éphémères, lampions, odeurs de bière et d’herbe, silhouettes chaloupantes. La fête au village, tout simplement.
Convivència, un des trois piliers de la culture occitane, avec Prètz (mérite, valeur, noblesse de coeur) et Paratge (égalité dans le respect, fraternité). Convivència, littéralement " vivre avec ", peut se traduire par " coexistence pacifique, tolérance ". Personnellement, la traduction par " vivre ensemble ", bien qu’acceptable, m’agace au plus haut point de par son aspect galvaudé et banalisé, comme une pièce de monnaie tant usée qu’on ne peut même plus en déterminer la valeur faciale, comme un vêtement porté par des gens de corpulence si différente qu’il ne ressemble plus à rien. Il est amusant de constater qu’aujourd’hui, tout un chacun revendique ce fameux " vivre ensemble ", même les plus xénophobes ; pour eux, c’est le vivre ensemble entre Français de souche…
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