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22.4.10
19.4.10
Des gens connus
Dernièrement, Francis a dédicacé son dernier po...lard, à la Bresse, en présence de nos amis Annette et Gaby.
3.4.10
Journal de mars 2010
par Georges Charles
Lundi 1er mars
Si je voulais proposer une nouvelle manifestation du télescopage historique qui s’opère entre le réel d’aujourd’hui et celui d’hier, je choisirais celle-ci.
José « Pepe » Mujica est officiellement investi président de l’Uruguay, après sa victoire électorale à l’automne dernier à la tête d’un front rassemblant les principales formations de gauche. Il avait été un dirigeant actif de l’organisation d’extrême-gauche Tupamaros, qui prônait l’action directe et la guérilla urbaine dans les années 1960 et 1970. « Avec le temps, va, tout s’en va », chante Ferré et les révolutionnaires deviennent réformistes.
20.3.10
Dédicace
Comme prévu, Francis a dédicacé son nouveau polar en compagnie de son illustrateur Jean-Pierre Toussaint, au milieu de la foule qui commençait à envahir les arcades, à l'occasion du carnaval vénitien.
18.3.10
Lu dans Vosges Matin
A l'occasion de la publication de son nouveau polar, "Remiremont : terminus des zoqués", notre ami Francis a eu les honneurs bien mérités du journal Vosges Matin ...
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2.3.10
Journal de Février 2010
par Georges Charles
Lundi 1er février
Gilles s’en est allé au paradis des pères et des kinésithérapeutes, à la verticale de Lullin, Haute-Savoie. Il était l’aîné de la famille, le défricheur, l’étrave du vaisseau familial, celui qui, en traçant sa propre route, avait facilité les nôtres.
« Il a fait le boulot et même au-delà ! » ; il n’est pas de plus bel hommage. Devenu au fil du temps notre « tête de réseau », il avait fait naître une galaxie humaine plutôt généreuse dans laquelle les acteurs pouvaient coopérer même quand cela contredisait leur propre intérêt.
Ses familles se sont rassemblées, étonnées d’être soudain si proches. Au moment de l’office, les habitants de la vallée, ses patients, avaient pour leur part envahi l’église.Gilles est définitivement présent dans ce journal, par les évocations régulières de notre scène primitive commune, les Vosges des années 40 et 50. L’hier continuera de s’infiltrer dans l’aujourd’hui...
10.2.10
Journal de Janvier 2010
par Georges Charles
Vendredi 1er janvier
Alors, sera-t-elle bonne, cette nouvelle année ?
Alors, sera-t-elle bonne, cette nouvelle année ?
Samedi 2 janvier
Dos de enero 1959 ; cinquante-et-unième anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, qui gouverne toujours à Cuba, par frère interposé. Ce doit être la plus vieille famille de dirigeants au monde; par comparaison, à la même date, nous en étions encore à la guerre d’Algérie, Eisenhower aux États-Unis, Mao en Chine, Khrouchtchev en URSS. La préhistoire, en somme….
Lundi 4 janvier
Comme chaque année, nous avons droit au palmarès des
personnalités préférées des Français. En ces temps de débat sur notre identité, il est instructif de prendre connaissance de la short list, de nos dix préférés parmi les préférés. Cela donne une lecture de la manière dont nous nous voyons, à travers ceux que nous avons choisis. Pour le Journal du Dimanche : Yannick Noah, Dany Boon, Zinedine Zidane, Mimie Mathy, Gad Elmaleh, Sophie Marceau, Charles Aznavour, Michel Sardou, Francis Cabrel, Johnny Hallyday. Un sportif, quatre acteurs/trices, cinq chanteurs, dix saltimbanques de la société du spectacle ! Huit hommes, parmi eux six d’origine étrangère et combien d’expatriés et d’exilés fiscaux ? Il semblerait que nous préférerions des Français qui aiment la France, mais de loin. Nous nageons en pleine schizophrénie…
De leur côté, les internautes des sites du Parisien/Aujourd'hui en
France et de RTL avaient été invités à désigner la personnalité de l'année.
Résultat : Johnny Hallyday, Christine Lagarde, Yann Arthus-Bertrand, Yohan Gourcuff, Sophie Marceau, Florence Foresti, Daniel Cohn-Bendit, Kad Merad, Michel Desjoyeaux, Anna Gavalda. Le niveau monte : de la politique, de l’écologie, de la littérature. Les saltimbanques restent malgré tout surreprésentés.
Face à ce type de palmarès, je me sens peu « français », tout au moins peu en phase avec les opinions majoritaires de mes concitoyens.
Mon côté « original », qui perdurerait.
Mercredi 6 janvier
Underworld USA, de James Ellroy, le dernier volet de la trilogie
commencée avec American Tabloid et American Death Trip, est en
librairie. L’auteur est connu notamment pour L.A. Confidential et le Dahlia Noir.
8.1.10
Journal de décembre 2009
par Georges Charles
Mardi 1er décembre
Ce mois de décembre s’annonce martial ! Me voici revenu en décembre 1970, date à laquelle je suis incorporé à la caserne Lapeyrouse d’Albi, Tarn, au 22ème RIMa, régiment d’infanterie de marine, l’ex-infanterie coloniale. Pour quelqu’un qui avait, à deux reprises, en Algérie et à Cuba,vécu dans deux pays particulièrement traumatisés par le fait colonial, ça ne pouvait pas mieux tomber.
Je rentre à peine de Cuba, au terme d’un séjour de près de deux ans, entre 1969 et 1970. J’y ai suivi une instruction militaire relativement complète (maniement et exercice de tir avec armes légères, préparation physique). Présent sur l’île par choix politique, il était de mon devoir de me préparer, comme les Cubains, à une éventuelle agression de l’impérialisme américain et de ses laquais, dont la France. Selon moi, la position « d’indépendance » de la France à cette époque n’avait relevé que d’une posture intellectuelle et personnelle de l’ancien président, Charles de Gaulle, battu au référendum d’avril 1969 et disparu en novembre 1970.
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Insigne du régiment
avec l'inévitable croix de Lorraine
4.12.09
Journal de Novembre 2009
par Georges Charles
Dimanche 1er novembre
D’un cimetière à l’autre. De celui de Terre Cabade, le plus majestueux de Toulouse, conçu par l’architecte toulousain Urbain Vitry en 1836 : admirez son entrée « égyptienne » monumentale, ses caveaux mégalomaniaques pour d’augustes défunts, son monument aux Morts, ses arbres éclatant de rouge, son panorama sur la ville. A celui de Villeneuve d’Aveyron, plus paisible, plus rural. Des débauches de chrysanthèmes envahissent les pierres tombales. Toutes mes excuses, je suis fils de granitier et donc sensible à un tel spectacle.
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Dimanche 1er novembre
D’un cimetière à l’autre. De celui de Terre Cabade, le plus majestueux de Toulouse, conçu par l’architecte toulousain Urbain Vitry en 1836 : admirez son entrée « égyptienne » monumentale, ses caveaux mégalomaniaques pour d’augustes défunts, son monument aux Morts, ses arbres éclatant de rouge, son panorama sur la ville. A celui de Villeneuve d’Aveyron, plus paisible, plus rural. Des débauches de chrysanthèmes envahissent les pierres tombales. Toutes mes excuses, je suis fils de granitier et donc sensible à un tel spectacle.
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Extrait
9 novembre 1989 , les retrouvailles allemandes
1.12.09
Arthur Rimbaud à Bussang ?
Arthur Rimbaud serait-il passé à Bussang et par là même sur le pont du Séchenat ? C'est ce que laisse entendre cet article de Vosges Matin, découpé par Ginette.
5.11.09
Journal d'Octobre 2009
par Georges Charles
La campagne 2009 d’arrachage des vignes portera sur environ 11 200 hectares (dont 3 700, rien que pour l’Hérault), 75% de la surface totale d’arrachage en France. La civilisation de la vigne dans cette région, vieille de 25 siècles, est à défendre !
Nous buvons de moins en moins de vin : 120 l/an en 1960, 100 en 1980, 61 en 1992 et environ 45 en 2008.
L’an dernier, 80 000 hectares de vigne avaient été arrachés en Espagne ; il en est prévu 90 000 en 2009.
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Jeudi 1er octobre
Vendanges amères en Languedoc-Roussillon. Un siècle environ après la grande crise viticole de 19071, née de la surproduction et de la concurrence accrue de l’Espagne et de l’Algérie ; le prix à l’hectolitre avait été divisé par 4 entre 1903 et 1907.
La campagne 2009 d’arrachage des vignes portera sur environ 11 200 hectares (dont 3 700, rien que pour l’Hérault), 75% de la surface totale d’arrachage en France. La civilisation de la vigne dans cette région, vieille de 25 siècles, est à défendre !
Nous buvons de moins en moins de vin : 120 l/an en 1960, 100 en 1980, 61 en 1992 et environ 45 en 2008.
L’an dernier, 80 000 hectares de vigne avaient été arrachés en Espagne ; il en est prévu 90 000 en 2009.
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Extrait
Lorsque la
fille paraît, en
1954, la bande des
quatre est enfin
constituée.
2.11.09
Journal de Septembre 2009
... par Georges Charles
Mardi 1er septembre
Fin d’été, fin de partie ; derniers jours en bord de mer, eau douce aux mouvements, plaisir de la nage, sain et populaire. Au large, passent les yachts. Nous partageons la même mer.
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Journal d'Août 2009 Lire la suite ...
Journal de Juillet 2009 Lire la suite ...
Journaux de Janvier à Juin 2009 Lire la suite ...
15.9.09
Tout en chansons

1. En “ préfa ” Philo
Souvenirs préfa … buleux
(cf. Johnny “ Souvenirs, souvenirs ”)
Souvenirs préfa … buleux
(cf. Johnny “ Souvenirs, souvenirs ”)
Souvenir, souvenir,
On se retrouve et on festoie
Et vous faites refleurir
Toute une année d’émoi
Je me souviens des cours dans l’préfa
Filles côté cour
Et du réveil dans le fourneau
Quand vous faisiez les fous
Souvenirs, souvenirs
De nos beaux jours de philo
Lorsque nous partions cueillir
Mille cours, mille leçons
Et pour mieux garder dans notre tête
Les joies de ces belles saisons
Souvenirs, souvenirs
Il nous reste des chansons
2. En “ préfa ” Philo
Préfa … cétieux
Préfa … cétieux
NB. Pour mise en train, sur l’air de “C’est l’amour” de Léopold Nord et Vous.
Qu’est-ce qui bouge / le cul des An / dalouses ?
C’est l’amour
C’est l’amour
C’est … l’a ..mour, mour, mour
***
Qu’est-ce qui fait / qu’aujourd’hui on / s’déplace C’est la classe
C’est la classe
C’est … la classe, classe, classe
A qui donc / doit-on cette i / dée folle ?
A Ginette
A Ginette
A … Ginette, nette, nette
Qui a mis / le réveil dans / l’fourneau ?
C’est qui donc ?
C’est qui donc ?
C’est … qui donc ? donc ? donc ?
Vous et moi / dans le même / préfa
C’est philo
…
Qui s’pointait / au bahut en / bagnole ?
C’est le Georges
…
Mais qui donc / d’astuce toujours / regorge
C’est le Georges
…
Aujourd’hui / c’est qui le vol / taïque ?
C’est le Georges
…
Qui baroudent / en duo au / Maroc ?
C’est les Georges
…
Qui déteste / la suffisance / française ?
C’est le Georges
…
Qui a mis / le réveil dans / l’fourneau ?
C’est qui donc ?
…
Qui s’est mis / tout’ la boul’à / zéro ?
C’est l’Michel
…
Qui a dit / mieux motard que / jamais
C’est l’Michel
…
Not’ di ji/ c’est le kapell / meister
C’est l’Costi
…
Quel Vosgpatt / nous fabrique des / polars ?
C’est l’Francis
…
Mais c’est qui / Kallisté tout / en Corse ?
C’est l’Francis
…
Mais qui donc / a offert les / desserts ?
C’est Ginette
…
Qui a mis / le réveil dans / l’fourneau ?
C’est qui donc ?
…
3. En “ préfa ” Philo
Un songe
(Sur l’air de “Oh ! les filles” de Au Bonheur Des Dames)
Un songe
(Sur l’air de “Oh ! les filles” de Au Bonheur Des Dames)
Oh! la classe ! oh ! la classe !
C’était not’ bell’ jeunesse
Oh! la classe ! oh ! la classe !
Une pléthore de filles
J’s’rais bien sorti avec … / Mais jamais je n’aurais osé
Flash back sur un monde inventé / Je peux toujours le supposer
Chez Antoine, on s’rait allé / Des diabolos, on s’rait payé
Oh ! la teuf ! Oh ! la teuf !
Je n’ose même pas y croire
Oh ! la teuf ! Oh ! la teuf !
Ca s’rait jubilatoire
J’s’rais bien sorti avec … / Au cinéma on s’rait allé
Et au moment le plus tragique / Elle m’aurait dit de l’embrasser
Et comme je n’suis pas très logique / J’ l’aurais mêm’ pas becquottée
Oh ! le con ! oh ! le con !!
Que n’ai-je lu tout Freud !
Oh ! le con ! oh ! le con !!
Qu’est-ce t’as fait en philo ?
E pericoloso gordini / ti gli ti gli ti gli / Mais moi je n’avais qu’un vélo
Bonjour par big hygrométrie / C’était pas toujours rigolo
Tout’ l’année j’aurai pédalé / Et rien n’a pu m’en empêcher
Oh! la classe ! oh ! la classe !
C’était not’ bell’ jeunesse
Oh! la classe ! oh ! la classe !
Une pléthore de filles
4. En “ préfa ” Philo
Du préfa à la boîte
(Sur l’air de “les Voisines” de Renan Luce)
Du préfa à la boîte
(Sur l’air de “les Voisines” de Renan Luce)
J’ai toujours préféré aux copains les copines
Courbes fantomatiques nourrissant mes fantasmes
Je me suis inventé une amour clandestine
Caution très virtuelle d’un durable enthousiasme
De ma place, tout au fond, je pouvais l’observer
D’autant que j’me foutais et de Kant et de Fichte
Tout autant à vrai dire que d’Merleau et … d’Ponty
et tutti quanti
J’ai toujours préféré aux alpins les alpines
C’est qu’elle faisait rêver la belle alpine Renault
J’ai toujours préféré aux félins les félines
C’est la jaguar type E qui ressortait du lot
De la terrasse en face, je Lelouche la Mustang
Ouah !! Comme elle est racée, je sens la métaphore
La monture se transforme en superbe amazone,
Le temps d’une DS
J’ai toujours préféré aux coquins les coquines
Celles qui vous embrasent au lido et top ten
J’ai toujours préféré aux lutins les lutines
Chapiteaux des bals Huc, ambiance du p’tit béné
De ma banquette en face, je r’zieute la belle danseuse
Concurrence déloyale, due aux non boutonneux
Je n’ose même pas l’inviter une fois
Puis un rock de Johnny et je n’bouge toujours pas
Et un slow de Ferré qui me tétraplégise
Il faudra un peu d’temps au néo boîte de nuit
Fan tout chaud des 1000 clubs et de la MJC
La cocotte SEB

A la fin de l’exposé de Marie Claude sur 1965 et les désirs d’émancipation de la femme, j’entendis un de mes voisins susurrer un provocateur “ Hé ! Là, cocotte, minute ! ”. J’avais la transition pour remonter le temps en compagnie de …
… la cocotte SEB
Oyez, oyez, bonnes gens, les aventures de la cocotte SEB.
J’en profite pour vous narrer par la même occasion les authentiques circonstances de la mort de notre bon roi Henri IV. Je vais vous prouver que ce dernier ne fut jamais guillotiné ou poignardé ou chaiseélectrisé ou que sais-je encore ; foin de toutes fumeuses élucubrations qui se sont succédé au cours des siècles dans nos écoles de France et de … Navarre. Il est bien entendu que si mon propos vous surprend en quoi que ce soit dans sa présentation historique, votre intervention est la bienvenue.
Adonc, je vous narre. 16 siècles ¾ après JC et 4 siècles avant qui vous savez (là, c’est personnel, je ne m’étends pas), papi Denin heu ! Denis Papin invente la cocotte SEB. Vous vous en souvenez, la bonne grosse cocotte, avec un couvercle, mais sans queue, elle ; pas comme cette autre cocotte de mauvais genre, cette cocotte coquine qui cocufiait son coq, un drôle de coco qui poussait des cocoricos si cocasses et qui donc ne vivait en pays de cocagne avec cette coquette cocotte, coqueluche de tous les coqs ; elle risquait gonocoques et cocards mais elle s’en tamponnait le coquillard. Elle ….
Enfin bref, ne divaguons pas, revenons à notre première “géline ”. Adonc, Denis Papin invente la cocotte SEB. Une poignée d’années plus tard, le bon roi Henri invite les François et les Françoises à mettre tous les dimanches la poule dans la cocotte. C’est qu’il était à la coule dans la popotte. Faut quand même être à la coule dans la popotte pour mette la poule dans la cocotte. Ca, pour sûr, not’ bon roi, il aimait bien tremper la louche dans la cocotte ; il ne détestait pas non plus (euphémisme) tremper Lolotte dans sa couche. La soupe et les cocottes, oui ; la coupe et les sossottes, oui aussi.
Pour s’assurer qu’en son royaume l’on dégustait bien la dominicale poule au pot, Henri effectuait des descentes surprises dans les foyers. Les opérations coups de cuiller qu’on appelait ça. Le roi arrivait ex abrupto, tout de go, de go et … ? Millaut. C’est bien, ça suit. Il amenait toujours 1 ou 2 potes mais peu importe tant cela faisait grandement plaisir à ceux qui régalaient. Vous parlez d’un souvenir. Et rien que de contempler la tronche constipée des voisins, cela faisait s’évanouir la dépense. Voilà une coutume bien sympathique qui était complètement tombée en désuétude. Heureusement cet us a été repris par un de nos derniers rois … à une variante près. Aujourd’hui on ne va tortorer chez n’importe qui ; un coup de fourchette est si vite arrivé. A l’époque, on ne faisait pas gaffe, on ne connaissait pas la fourchette.
Et c’est ainsi que le roi est allé poulopotiser chez les Ravaillac. Mais enfin, qu’est-ce qui l’y pousssa ? F-ce le fumet particulièrement délicat d’une sauce poulette ? Nenni. Fut-ce alors l’accorte, pulpeuse et pas farouche dame Ravaillac ? Que nenni. Enfin je n’sais ni. En tout cas, pour notre vert galant, cette dernière ne devait représenter une poule d’essai. Mais, pourquoi diable, pourquoi démon de midi, l’amena-t-il, sul lit ? Ne vous méprenez point, gentils sires et gentes dames, beaux damoiseaux et belles damoiselles, j’ai dit Sully et non sur le lit. Sully, c’était un copain du roi, un de ses potes, celui qui tenait ses bourses, celui qui réglait les conso, quoi.
Toujours est-il que l’ambiance devait être à la surchauffe. En effet, et ce fut vraiment grand malheur en douce France, c’est juste au moment où le gentil sire Henri s’approcha du fourneau dans lequel le coke, en chaleur, très en chaleur, incandescent même, s’échinait à chauffer la cocotte, qu’icelle s’éclata en plein dans la tronche d’icelui, brûlant cuirs et poils. Palsambleu, morte couille, “j’y cuis, j’y reste”. Il trépassa donc notre sire … cuit. Circuit ? Vous suivez le chemin ? Il est donc bien mort roussi et non décapité ou poignardé ou je ne sais quoi. Pour la petite histoire et pour faire le malin avec un petit jeu de mot, il est à noter que le feu roi, avant d’être occis, ne s’estoit même pas panse rempli et gargamelle adouci. On ne put donc parler du « feu nourri ». Feu nourri, les p’tis gars ; réveillez-vous ; vous avez vos vapeurs ; la cocotte siffle ; enlevez la soupape, sinon ça risque encore de péter
S’était-il agi d’une félonie de sieur Ravaillac, … d’une défaillance de la cocotte (la soupape ou alors le morphogénérateur spiralo concentrique et diaphragmatique ? C’est tout nouveau ça venait de sortir) ? Oncques on ne le sut. Les pêts des ex perchés, … Heu ! Excusez ce malencontreux contrepêt. Les experts dépêchés, voulais-je dire, … partirent de la manufacture de Peccavillers, seigneurie de Celles, chapitre des dames chanoinesses de Remiremont, comté des Vosges, duché de Lorraine, St Empire Romain Germanique … (Vous pouvez barrer toute mention qui vous paraîtrait superflue). Les experts arrivèrent sous la conduite du docte et savantissime maître ès emboutissage, Francis le Corse, inventeur des fours don Martin. Nonobstant ces immenses compétences ès métallurgie, ils ne purent franche et indubitable conclusion apporter. Adonc, la garantie joua. La cocotte susdite et suspecte fut remplacée ipso facto et placebo par un écarteleur tous membres, puissance 4 chevaux, 4 très forts chevaux de préférence, prix maximum 20 louis, 10 deniers et 5 sols. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical. L’écarteleur fut testé sur sieur Ravaillac, détenteur de l’explosive cocotte. La machine fit merveille. La veuve, comme de coutume et comme de bien séance, eut droit aux morceaux choisis. Mais, toute marrie devant son mari démis, tout démis, complètement démis, la mère « démis » recracha le meilleur morceau, tout en éructant « Ben, ça, pardi, c’est ben vrai, SEB, SEBO, SEBON »…. CQFD.
Gabriel Barnet
Album-photos (cliquer)
Tout en vers

C’était un beau dimanche, en souvenir du bac.
Des lambeaux de brume flottaient sur le lac.
Les rues étaient bloquées, les gendarmes énervés :
« Vous n’êtes pas coureur, passez votre chemin,
La Mauselaine ? je ne connais pas ce coin »
Dans le brouhaha du breakfast entamé,
Des gâteaux de Ginette, ils se gobergeaient.
Annette et Blanche, Andrée et Antoinette
Francis, les deux Georges puis Marie-Annette
Gabriel et Pierre, sans oublier Yvette.
Dominique aussi, et les conjoints amusés ;
Marie-Claude était là comme à l’accoutumée.
Les agapes du soir, je n’en parlerai point,
L’on dit qu’elles furent gaies et pleines d’entrain.
Les spectacles, les chants et le karaoké.
La nuit avait été belle et bien protégée.
Des pandores veillaient sur leur tranquillité.
Puis vêtus pour l’Everest et armés de piolets
Ils se mirent à l’assaut du Mont Grouvelin.
Mais à la première étape le rythme fléchissait.
Des tartes aux myrtilles, le soleil sur la chaume !
Claude hocha la tête et dit : « Je le savais ;
Pis que les écoliers, pis que les collégiens,
Ainsi sont les seniors, prêts comme un seul homme
A s’amuser d’un rien. Il m’eût fallu mon chien .
Revenez, revenez ou je fais un malheur
L’apéro au soleil, vous l’aurez tout à l’heure »
Seule, Marie-Odile n’était point levée ;
Et aussi disparu, un gendarme fringant.
Ses collègues criaient : » Où est-il maintenant ? »
D’étage, dans la nuit, se serait-il trompé ?
L’âge et les années n’empêchent pas de rêver.
Hélas ! C’est une amie qu’elle alla visiter.
Puis, assis au balcon, buvant notre café,
Tandis que sur le lac dansaient les vaguelettes,
Nous regardions passer les braves triathlètes.
Vous voulez que j’évoque autre chose ? Ciel !
L’alexandrin ne va pas à l’audiovisuel.
Mais nous avons bien ri à l’œuvre de Michel.
La musique était là, les rires, les souvenirs.
La belle hélitreuillée, l’internat, les fous rires.
Les adieux furent longs, nous nous embrassâmes tous.
Car malgré la grippe, l’on s’embrasse entre nous.
Si la bravitude vous poussait à compter,
Vous verriez vous-mêmes que j’écris comme un pied.
Bonjour à tous

Nous voilà sortis de notre « bulle », et revenus à nos petites habitudes, mais contents de ce week-end à Gérardmer, beaucoup plus chaleureux que le premier, du moins ce sont les sentiments qui m’ont été rapportés par plusieurs participants et ceux que je ressens moi aussi.
Tous vos commentaires représentent pour moi une belle récompense à cette initiative.
Je vous en remercie sincèrement.
Rien à voir avec les retrouvailles de 2006, dominées par l’émotion et une appréhension certaine ; le recul permet d’analyser plus justement l’ambiance des deux week-ends.
Depuis 2006, les anciens du bac 65 se sont rencontrés ici et là au gré de leurs voyages ou à différentes occasions et ainsi de nouveaux liens se sont tissés entre nous.
Les racines de nos amitiés de lycéens sont très lointaines, mais elles semblent refaire surface aujourd’hui. A Gérardmer, nous étions bien ensemble. « Ensemble, c’est tout » comme le dit Anna Gavalda.
En attendant un reportage plus détaillé de notre week-end, que je réaliserai avec Michel Costi et aussi avec Claude Valroff pour une mise en page très soignée dans le blog, comme il sait si bien le faire, je vous envoie un bref résumé de ce qui s’est passé « là haut, dans la montagne ».
J’espère que je ne vais rien oublier, voici donc le déroulement du week-end :
Après l’accueil chaleureux de Gabriel, dans une belle maison construite de ses propres mains, nous nous sommes rendus à Gérardmer ... où là, après le repas, sont intervenus nos artistes.
Dès l’arrivée au centre de la Mauselaine, Francis Martin a remis à chacun d’entre nous, un exemplaire d’un livre écrit de sa main, agréable entrée en matière !
Michel Costi nous a présenté un montage vidéo, avec de nombreuses photos récupérées depuis 2006 et la musique de notre jeunesse : que de souvenirs évoqués !!
Georges Charles nous a parlé Histoire : les grandes révolutions techniques qui ont amélioré nos vies personnelles, depuis notre enfance jusqu’à aujourd’hui. Des choses dont nous ne sommes même plus conscients.
Marie-Claude Duhoux nous a aussi parlé Histoire, non, non, rien à voir avec nos cours d’Histoire, d’ailleurs, aucun réveil n’a sonné pour l’interrompre, mais elle a évoqué l’évolution de la vie de la femme depuis notre enfance. Quels bouleversements !
Marie-Annette Renauld, elle, a fait un petit récit très personnel de sa vie de petite fille dans les années cinquante et soixante ... et, je pense que plusieurs d’entre nous se sont reconnus ! Encore de l’Histoire, mais partie d’un cas particulier, cette fois.
Annette Humbert et Antoinette Leca ensuite, nous avaient préparé un sketch (de l’Histoire, toujours) mais non, des histoires d’internat cette fois, édifiantes mesdemoiselles. Qui aurait cru cela de vous ?
Gabriel Barnet, mais oui, notre Gabriel si timide, est venu sur scène nous déclamer un sketch de sa composition, que je ne saurais décrire ... nous avons beaucoup ri et je lui laisse le soin de nous le faire parvenir sur le net. (Je lui ai posé la question, il est d’accord, il faudra juste attendre un peu que passe son essoufflement).
Georges Parnot et Marie-Odile Maurice nous ont eux aussi révélé des talents cachés en chantant, eh oui, encore une bonne idée de l’ami Michel qui nous avait concocté un karaoké ...
Enfin, Gabriel a fait un retour sur scène très remarqué avec sa guitare et des compositions cette fois très personnelles concernant les membres du groupe Bac 65.
C’est ainsi qu’arriva l’heure de la danse ... jusqu’à 1h30 du matin. Le coucher très tardif n’empêcha personne d’être bien à l’heure le lendemain pour la marche.
Claude Valroff nous avait, comme il y a trois ans, préparé une jolie balade, pas très fatigante heureusement, que nous avons réalisée à pas lents ... car nous avions tellement de choses à nous raconter.
Pour conclure la balade, Georges Parnot nous a gentiment offert l’apéritif sur la terrasse de l’auberge de Grouvelin, sur les hauteurs de Gérardmer, et cela, comble de chance, sous un soleil radieux ! Personne n’avait envie de quitter les lieux.
Après le déjeuner, il a fallu se séparer, mais il fut dit pour nous y aider, que c’était en attendant le prochain rendez-vous.
Comme vous pouvez le lire, cette rencontre fut une réussite grâce à tous les participants et je les remercie du fond du cœur. Je vous embrasse tous.
PS important : il serait bon que pour la prochaine fois le mystère du réveil de Mademoiselle Cussenot soit résolu ...
Dans la classe, nous avons un commandant de gendarmerie en retraite, n’est-ce pas Jean-Claude ? Tu as peut-être un peu de temps à consacrer à cette énigme ou des conseils à nous donner pour résoudre ce grave problème. Nous te remercions à l’avance.
Ginette, le 11 septembre 2009
28.8.09
Prochain week-end de rencontre

Samedi 5 septembre
1/ Garden Party chez Gabriel Barnet, très heureux de nous accueillir chez lui, au lieu-dit "Contrexard", commune de Basse sur le Rupt
A partir de 14h30, « plein air » si le temps le permet, sinon, grande remise à notre disposition ; possibilité de jouer au tennis ou au volley ; goûter ...

2/ Centre de la Mauselaine vers 18 heures
- 19h30 : Apéritif /Accueil (Ginette)
- 20h00 : Diner
- 22h00 : Ambiance/soirée dansante (Michel)
- Coucher : Open end
Dimanche 6 septembre
- 8h00-9h00 : Petit déjeuner
- 9h00 : Randonnée de 2 petites heures environ (Claude)
- 12h00 : Déjeuner au centre de la Mauselaine
- 15h00 (environ) : fin du week end

Adresse :
Centre ODCVL de la Mauselaine, Chemin du Rond Faing, 88400 Gérardmer
Téléphone : 03 29 63 11 94
Site internet (cliquer)
Chambres réservées pour tout le groupe. Ne pas oublier d´apporter des serviettes de toilette individuelles (La Mauselaine est plus proche du centre de colonies de vacances que de l´hôtel ****)
Tenue vestimentaire :
Garden Party : décontractée voire sportive
Soirée : tenue de soirée habillée/décontractée (pour ces Messieurs, la cravate n´est pas obligatoire)
Randonnée : sportive (ne pas oublier les chaussures de marche)
Numéro de portable de Ginette, au cas où : 06 20 04 77 08
Prévision météo sur la région (cliquer)
Quelques idées de shopping à Gérardmer :
Linge de maison : Linvosges ; Le Jacquard Français
Chaussettes : Bleu Forêt
Ville de Gérardmer
18.5.09
Qui se cache sous ce déguisement ?

Vous l'aurez tous reconnue ... C'est bien Dominique ! Faisant partie des bénévoles qui organisaient la dernière marche populaire à Saint-Nabord, elle avait pour mission, avec ses comparses, de contrôler les passages et de distribuer aux marcheurs, boissons et pâtisseries. Pour créer l'animation, les contrôleurs étaient déguisés selon un thème différent à chaque point de contrôle. En tant que correspondant de la presse locale, je l'ai surprise ainsi en "petite tenue" alors que j'assurais la couverture de l'évènement.
Cette marche populaire, la 10ème, organisée par le même groupe de bénévoles a connu, cette année, un record d'affluence avec 1800 participants et 26452 km parcourus !!
22.4.09
Francis, en dédicace à La Bresse
Ce dernier dimanche 19 avril, Francis a dédicacé son dernier "po...lard", à La Bresse, en présence de notre amie Annette.
21.3.09
Du sang sur les chnobottes*
1.2.09
En quête d'auberge
Si vous êtes parés à entendre nouvelles fantastiques et drolatiques, oyez, oyez la narration de la chevauchée, dans les marches vosgiennes du duché de Lorraine, en l’an de grâce 2008, de noble dame Ginette, de noble dame Annette et de non moins noble dame Dominique, galamment flanquées de messire Claude, comte du val Roff et de Gabriel, son féal écuyer.
Ce seigneurial équipage se met en quête d’un inté...Grâl lieu d’hospitalité, susceptible d’offrir le gîte et le couvert à toute une assemblée de gens de grande qualité, venant tout spécialement de France et du Saint Empire Romain Germanique, pour les traditionnelles et trisannuelles grandes festivités de septembre.
Après avoir fait honneur à quelques pichets de cervoise dans un sympathique estaminet de Vagney, tout ce petit monde chamarré est emporté par de fougueux destriers, jusques à la taverne de la Mauselaine, amoureusement blottie dans les contreforts montagneux de Gérardmer, gardant un œil audacieusement fixé sur les étincelants sommets neigeux , tout en épiant (avec l’autre), en bas le versant, les sombres étendues lacustres dont un inquiétant monstre marin, à en croire le troubadour local don Martin, hanterait encore présentement les bas fonds.

La susdite taverne eut l’heur de grandement plaire ; il restait néanmoins à en visiter trois autres, dont deux dans la dangereuse rivale vallée de La Bresse. Gentilles dames et gentilshommes (tout le monde est gentil) passent le col de Grosse Caillasse, s’acquittent de l’octroi et arrivent au village sur les coups de midi. Estomac dans les talons, … du mou dans la réflexion. Dont acte. Sur judicieux conseil de dame Annette, grande experte ès marmites, tout ce beau monde va se panse remplir et gargamelle adoucir chez … (pas de publicité avant 21h). L’hydromel coule à flot pour fêter la naissance de Matias, petit-fils de messire Claude.

Après le rôt de la tête de veau, le trot des chevaux. Les fougueux destriers (un peu moins fougueux, à présent, pour être honnête) quittent La Bresse, remontent la vallée du Chajoux, verrouillée par l’imposante gargote / forteresse du Pont du Metty. Le seigneur du lieu reçoit ses hôtes, ma foi, fort aimablement, lesquels apprécient également icelui lieu, estomaqués notamment d’y découvrir une baignoire capable d’accueillir tout un escadron, mais trouvent le château un tantinet trop vaste. NB. Les peintures ci-dessous représentent les hôtes/chevaliers sur le pont-levis ; si on gratte un tant soit peu le palimpseste, même un œil non averti constate que les montures ont été habilement et scandaleusement effacées. Etonnant, non ?

C’est encore sous l’emprise de la féerique traversée des landes et des feignes endormies, emmitouflées dans leur immaculé manteau d’hermine, que le groupe déboule dans la vallée de la Vologne, fonce sur le Chalet d’Artimont, l’écume aux lèvres (les chevaux, bien sûr) et le visite avec une rapidité que l’absence du gargotier peut en partie expliquer. Quand vous avez connu le mieux, même le bien ne vous satisfait plus.
Dernière difficulté de la journée, Frère Joseph. Après visite même superficielle, le pari est fait que convivialité, intimité et petits prix (dame Ginette doit recevoir un devis) risquent d’être moins au rendez-vous.

Retour à la case départ ; les chevaux réintègrent leur parc ; les cavaliers prennent le thé, devisent, et, à l’unanimité, choisissent l’auberge de la Mauselaine pour tantôt y festoyer, danser et tournoyer.
Texte de Gabriel - Photos d'Annette
Ce seigneurial équipage se met en quête d’un inté...Grâl lieu d’hospitalité, susceptible d’offrir le gîte et le couvert à toute une assemblée de gens de grande qualité, venant tout spécialement de France et du Saint Empire Romain Germanique, pour les traditionnelles et trisannuelles grandes festivités de septembre.
Après avoir fait honneur à quelques pichets de cervoise dans un sympathique estaminet de Vagney, tout ce petit monde chamarré est emporté par de fougueux destriers, jusques à la taverne de la Mauselaine, amoureusement blottie dans les contreforts montagneux de Gérardmer, gardant un œil audacieusement fixé sur les étincelants sommets neigeux , tout en épiant (avec l’autre), en bas le versant, les sombres étendues lacustres dont un inquiétant monstre marin, à en croire le troubadour local don Martin, hanterait encore présentement les bas fonds.

La susdite taverne eut l’heur de grandement plaire ; il restait néanmoins à en visiter trois autres, dont deux dans la dangereuse rivale vallée de La Bresse. Gentilles dames et gentilshommes (tout le monde est gentil) passent le col de Grosse Caillasse, s’acquittent de l’octroi et arrivent au village sur les coups de midi. Estomac dans les talons, … du mou dans la réflexion. Dont acte. Sur judicieux conseil de dame Annette, grande experte ès marmites, tout ce beau monde va se panse remplir et gargamelle adoucir chez … (pas de publicité avant 21h). L’hydromel coule à flot pour fêter la naissance de Matias, petit-fils de messire Claude.

Après le rôt de la tête de veau, le trot des chevaux. Les fougueux destriers (un peu moins fougueux, à présent, pour être honnête) quittent La Bresse, remontent la vallée du Chajoux, verrouillée par l’imposante gargote / forteresse du Pont du Metty. Le seigneur du lieu reçoit ses hôtes, ma foi, fort aimablement, lesquels apprécient également icelui lieu, estomaqués notamment d’y découvrir une baignoire capable d’accueillir tout un escadron, mais trouvent le château un tantinet trop vaste. NB. Les peintures ci-dessous représentent les hôtes/chevaliers sur le pont-levis ; si on gratte un tant soit peu le palimpseste, même un œil non averti constate que les montures ont été habilement et scandaleusement effacées. Etonnant, non ?

C’est encore sous l’emprise de la féerique traversée des landes et des feignes endormies, emmitouflées dans leur immaculé manteau d’hermine, que le groupe déboule dans la vallée de la Vologne, fonce sur le Chalet d’Artimont, l’écume aux lèvres (les chevaux, bien sûr) et le visite avec une rapidité que l’absence du gargotier peut en partie expliquer. Quand vous avez connu le mieux, même le bien ne vous satisfait plus.
Dernière difficulté de la journée, Frère Joseph. Après visite même superficielle, le pari est fait que convivialité, intimité et petits prix (dame Ginette doit recevoir un devis) risquent d’être moins au rendez-vous.

Retour à la case départ ; les chevaux réintègrent leur parc ; les cavaliers prennent le thé, devisent, et, à l’unanimité, choisissent l’auberge de la Mauselaine pour tantôt y festoyer, danser et tournoyer.
Texte de Gabriel - Photos d'Annette
29.7.08
Leclerc Saint - Aunes
Depuis le 12 juin, date de l'inauguration officielle, la production est effective depuis le 4 juillet... retard dû aux lenteurs administratives de notre grande et dynamique EDF...
Je produis entre 6 800 et 7 000 kw/h par jour, en ce moment, grâce à un ensoleillement assez régulier sur Montpellier.
J'ai prévu de produire 1 450 000 kw/h par an, soit 4 000 en moyenne/jour... à suivre...
Les clients apprécient l'ombre et la fraicheur relative sous les ombrières.
Voilà la fin des travaux et le début d'une production qui devrait durer 25 ans...
Amicalement
Georges Parnot
12.7.08
Rencontres
Cela va bientôt faire un mois que j'ai rencontré Ginette à sa descente du TGV en gare de l'Est. Elle allait chez sa fille, Caroline, pour garder les deux enfants de cette dernière.
Sur ma suggestion, nous sommes allés à la Brasserie "La Strasbourgeoise" où, j'ai tenu à manger ... je vous le donne en mille ... une choucroute ! Je me suis régalée surtout que Ginette, en connaisseur, a trouvé que la choucroute était bonne. J'avais emmené mon appareil photo et j'ai demandé au serveur (nota pour les informaticiens chevronnés, un serveur est aussi un garçon de café ... ) qu'il nous prenne en photo. Celle-ci est toujours dans mon appareil et je crains, mes chers camarades, qu'il ne faille attendre mon retour de vacances, c'est-à-dire fin juillet, pour admirer nos jolies frimousses.
Ensuite, nous sommes allées discuter sur un banc dans le square Villemin tout à côté de la gare de l'Est. Il ne faisait pas très chaud ce jour-là. Comme l'heure du rendez-vous de Ginette et de sa fille approchait, après avoir erré comme des âmes en peine devant la Gare du Nord, nous avons enfin trouvé le bon bus qui devait emmener Ginette vers Caroline. Comme je prenais la même direction nous sommes montées ensemble et je suis descendue à Châtelet d'où je suis partie à pied pour rejoindre le musée du Grand Palais où Marie-Antoinette m'attendait mais, heureusement, pas pour partager son sort. J'ai trouvé cette exposition très, très belle, très bien organisée, avec des objets et des meubles superbes. La fin, un peu comme au Mémorial de Caen, se faisait en descente vers une salle très peu éclairée, avec à l'entrée une vitre dans laquelle on aurait lancé des pavés et reflétant l'ambiance des mois précédant son exécution. J'ai trouvé cette illustration d'un moins bon goût... Camarades républicains, j'ai quand même eu une pensée, devant tout ce luxe, pour les Français de l'époque dont beaucoup mourraient de faim.
Marie Odile
19.6.08
Le tueur du Lac (suite)
13.6.08
17.5.08
Les Années

Pour moi qui ne suis pas un nostalgique, je dois avouer que j'ai été très intéressé par ce livre d'Annie Ernaux.
Elle retrace, à travers sa propre vie de femme née en 1940, la période que nous avons vécue de l'après guerre à aujourd'hui, les événements historiques, les faits de société, les avancées technologiques, les événements culturels ... Chaque page réveille des souvenirs.
Comme il est écrit en 4ème de couverture :" ... Elle (Annie Arnaux) inscrit l'existence dans une forme nouvelle d'autobiographie, impersonnelle et collective."
Ce livre s'inscrit très bien dans la démarche initiée, voici 2 ans, par notre amie Ginette.
20.4.08
Le tueur du lac ...
Il ne s'agit pas de not' Francis, heureusement, mais du personnage de son nouveau roman.
Francis a dédicacé son ouvrage, "le tueur du lac de Gérardmer", ce dernier samedi à la Coupole, à Remiremont.
Après "Soyotte mortelle à Remiremont" et "Epinal, tout le monde descend", Francis plante l'intrigue dans la Perle des Vosges. N'en doutons pas, ce roman sera aussi passionnant que les précédents. Pour reprendre l'expression d'Hélène, libraire qui organisait cette séance de dédicaces, Francis s'est lâché ...
Francis a dédicacé son ouvrage, "le tueur du lac de Gérardmer", ce dernier samedi à la Coupole, à Remiremont.
Après "Soyotte mortelle à Remiremont" et "Epinal, tout le monde descend", Francis plante l'intrigue dans la Perle des Vosges. N'en doutons pas, ce roman sera aussi passionnant que les précédents. Pour reprendre l'expression d'Hélène, libraire qui organisait cette séance de dédicaces, Francis s'est lâché ...
31.3.08
Bas les masques

C'est ce que j'ai eu envie de dire en croisant le regard de ces magnifiques créatures costumées qui défilaient dans les rues de Remiremont, lors de ce dernier Carnaval Vénitien.
Le silence et l'impassibilité des masques mettent parfois mal à l'aise, aussi j'ai cherché à travers l'objectif photographique, à capter les regards des jeunes femmes en imaginant quel joli visage échappait ainsi à notre vue.
Je ne saurai jamais, je pense, qui se cachait derrière ce masque ... mais je dois dire que son regard m'a troublé.
19.3.08
Nouvelle élue
14.2.08
A Saint-Aunès, l'électricité sort du parking

L'idée de Georges se concrétise :
En périphérie de Montpellier, le centre commercial Leclerc se dote d'ombrières-panneaux solaires
De drôles de structures en bois sortent de terre depuis une quinzaine de jours, sur le parking du centre commercial Leclerc à Saint-Aunès (Hérault). Comme deux ailes déployées, barrées de poutres, à 8,5 mètres de haut, en rangées régulières. Il y en aura douze au total, supportant 5 472 panneaux solaires. Chaque structure est une ombrière : elle servira à protéger les véhicules garés du soleil. 456 panneaux solaires par ombrière, produiront de l'électricité : 95,76 kilowatt-crête, soit 1149,1 kWc au total.
L'idée est d'une simplicité folle, encore fallait-il y penser. Georges Parnot, Pdg du centre Leclerc Saint-Aunès, a eu une première révélation en Italie. « A Remini, tous les parkings des centres commerciaux ont des toiles tendues sur des structures métalliques, pour protéger du soleil. »
Le PDG est séduit, lui qui tente, en vain depuis quinze ans, de faire pousser des arbres sur le parking de Saint-Aunès. Le système d'ombrière paraît idéal. Et lorsqu'en novembre 2006, Georges Parnot voit le film de Al Gore sur le réchauffement climatique, « un second déclic s'est produit. » Pourquoi ne pas utiliser des panneaux solaires pour ombrières ?En ces temps où l'environnement est au centre des préoccupations publiques et politiques, l'idée semblait facile à mettre en oeuvre. Il s'agira plutôt du parcours du combattant pour Georges Parnot.
« J'ai rencontré plusieurs spécialistes et monté un dossier. J'ai toujours aimé maîtriser tout ce que j'entreprends. EDF me proposait un projet clé en main mais cela ne m'intéressait pas. J'ai donc créé ma SARL. » Il s'entoure de jeunes travaillant déjà sur les énergies renouvelables et le 11 avril 2007, il rencontre la Drire. « Pour moi, tout allait avancer rapidement, mais cela représentait un des plus gros centres de production en France avec 1 700 000 kilowatts heure par an. Il a fallu passer par Paris », explique en substance Georges Parnot.
Le dossier est envoyé au ministère, géré à l'époque par Alain Juppé, mais sa démission retardera l'avancement du projet. « Tout était bloqué, personne ne prenait de décision. J'ai sollicité le député de ma circonscription et nous sommes montés ensemble à Paris, quand M. Borloo a pris la relève. » Enfin, les choses se débloquent. Les premiers travaux sont lancés. Ils devraient s'achever fin mai, et le branchement intervenir le 31. Le courant produit pourrait servir à couvrir 30 % des besoins du centre commercial. « Mais ce n'est pas du courant alternatif, il faut un énorme transformateur et un onduleur pour l'utiliser. » L'énergie sera en fait vendue à EDF par la SARL de Georges Parnot, "Energie+".
Cette opération représente un investissement de plus de 6 M€. La Région offre une subvention de 150 000 €. « J'ai droit à des aides au niveau fiscal », souligne le PDG. Oeuvrer pour l'environnement ne doit pas signifier perdre de l'argent. Et pour que les clients acceptent de bonne grâce les travaux, peu gênants à vrai dire, des affiches ont été apposées expliquant la nature des aménagements et spécifiant même que cela permettra au consommateur de faire des économies : « Si la voiture ne chauffe pas au soleil, elle a besoin de moins de climatisation en repartant... » Georges Parnot n'a rien laissé au hasard. Et il entend bien, lorsque la retraite sonnera dans un an, s'occuper encore de cette nouvelle société. Les énergies renouvelables sont pleines d'avenir.
Salima NEKAA
Article paru dans le" Midi Libre", du 12 février 2008.
12.1.08
Réflexion ...
sur le temps qui passe ...
Le temps, c'est une préocupation de chacun de nous, à tous les instants de notre vie.
Nous en sommes bien conscients, d'ailleurs, c'est un mot que nous avons souvent à la bouche :
Nous n'avons pas le temps.
Nous verrons quand nous aurons du temps.
Nous prendrons le temps.
Cela prend trop de temps.
Il occupe tout mon temps.
Je perds mon temps.
Plus grave : nous n'avons pas pris le temps.
Et caetera..
Ginette
Le temps, c'est une préocupation de chacun de nous, à tous les instants de notre vie.
Nous en sommes bien conscients, d'ailleurs, c'est un mot que nous avons souvent à la bouche :
Nous n'avons pas le temps.
Nous verrons quand nous aurons du temps.
Nous prendrons le temps.
Cela prend trop de temps.
Il occupe tout mon temps.
Je perds mon temps.
Plus grave : nous n'avons pas pris le temps.
Et caetera..
Ginette
8.1.08
Voeux 2008
Avec 2008, nous entrons déjà dans la troisième année de nos retrouvailles ; est-il besoin aujourd’hui de faire le bilan de ces deux années ? personnellement, je ne peux m’empêcher de me poser des questions.
C’était il y a tout juste deux ans, en Janvier 2006, que j’ai commencé à rechercher chacun d’entre vous, et très vite, j’ai été encouragée à continuer, en voyant arriver vos réponses, plus enthousiastes les unes que les autres.
Au fil des jours, les correspondances se sont amplifiées, des retrouvailles « privées », en petits comités, ont eu lieu, nous avons eu des dizaines de conversations téléphoniques et enfin, notre rendez-vous de Rouge-Gazon a concrétisé toute cette préparation. Ce fut un bon week-end, où nous étions heureux de nous retrouver ! Par la suite, un blog a été créé, c’est notre trait d’union virtuel. Et, depuis cette date, au compte-gouttes, mais sûrement, les gens se sont mis à l’informatique et nous ont rejoints sur internet. (Les derniers en date : Pierre Chevalier et Marie Cardot-Hosotte à l’occasion du Nouvel An 2008, à qui je suis heureuse de souhaiter la bienvenue ce soir.)
Notre rencontre fut un évènement marquant, qui a laissé très peu d’entre-nous dans l’indifférence -peut-être fut-il générateur d’émotions trop fortes pour ceux qui ont préféré rester à l’écart ? J’ai toutefois le sentiment que, les souvenirs de cette époque de notre vie étant très riches, chacun de nous a vécu un moment spécial au cours de ce week-end de septembre 2006.
Deux ans plus tard, nous avons parcouru du chemin ensemble, nous avons redécouvert nos anciens amis et amies …et même des professeurs, mais, avons-nous scellé des relations durables ?
Il y a eu beaucoup de « points positifs », j’en suis le témoin :
Pour certains, ces retrouvailles ont généré du réconfort dans leur vie pas toujours facile, pour d’autres, elles ont apporté un peu de vent de jeunesse avec la joie de vivre que nous éprouvions à ce moment là. Et nous nous intéressons à nouveau aux faits et dires de nos anciens compagnons : exploits sportifs, œuvres d’artistes, soucis de santé ou de cœur, familles qui s’agrandissent, reportages de voyages, petits ragots, échanges de bonnes adresses, aide pour trouver du travail pour certains de nos enfants, aide pour concrétiser des projets professionnels et bien d’autres choses encore.
En bref, tout ce qui concerne nos nouveaux amis nous intéresse. Il me semble qu’il restera des liens entre nous, même si nos échanges de messages s’espacent. C’est normal, nous n’avons pas des choses à nous dire chaque jour et nous avons nos familles et nos vies privées. Mais nous savons où trouver un peu de chaleur et d’écoute quand le besoin est là !
Plusieurs d’entre vous m’ont demandé la date de notre nouvelle rencontre, elle aura bien lieu cette nouvelle journée ensemble, elle est en préparation dans ma « petite tête », dites- moi si l’idée vous inspire et si vous avez l’intention d’y participer…Pourquoi pas deux jours sur la Seine ou sur le Rhin ? Un projet verra le jour, je suis à l’écoute de vos suggestions, c’est en parlant que les idées viennent.
J’attends vos réponses, et en vous renouvelant mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, je vous salue tous amicalement ; bises à ceux qui préfèrent.
Ginette
C’était il y a tout juste deux ans, en Janvier 2006, que j’ai commencé à rechercher chacun d’entre vous, et très vite, j’ai été encouragée à continuer, en voyant arriver vos réponses, plus enthousiastes les unes que les autres.
Au fil des jours, les correspondances se sont amplifiées, des retrouvailles « privées », en petits comités, ont eu lieu, nous avons eu des dizaines de conversations téléphoniques et enfin, notre rendez-vous de Rouge-Gazon a concrétisé toute cette préparation. Ce fut un bon week-end, où nous étions heureux de nous retrouver ! Par la suite, un blog a été créé, c’est notre trait d’union virtuel. Et, depuis cette date, au compte-gouttes, mais sûrement, les gens se sont mis à l’informatique et nous ont rejoints sur internet. (Les derniers en date : Pierre Chevalier et Marie Cardot-Hosotte à l’occasion du Nouvel An 2008, à qui je suis heureuse de souhaiter la bienvenue ce soir.)
Notre rencontre fut un évènement marquant, qui a laissé très peu d’entre-nous dans l’indifférence -peut-être fut-il générateur d’émotions trop fortes pour ceux qui ont préféré rester à l’écart ? J’ai toutefois le sentiment que, les souvenirs de cette époque de notre vie étant très riches, chacun de nous a vécu un moment spécial au cours de ce week-end de septembre 2006.
Deux ans plus tard, nous avons parcouru du chemin ensemble, nous avons redécouvert nos anciens amis et amies …et même des professeurs, mais, avons-nous scellé des relations durables ?
Il y a eu beaucoup de « points positifs », j’en suis le témoin :
Pour certains, ces retrouvailles ont généré du réconfort dans leur vie pas toujours facile, pour d’autres, elles ont apporté un peu de vent de jeunesse avec la joie de vivre que nous éprouvions à ce moment là. Et nous nous intéressons à nouveau aux faits et dires de nos anciens compagnons : exploits sportifs, œuvres d’artistes, soucis de santé ou de cœur, familles qui s’agrandissent, reportages de voyages, petits ragots, échanges de bonnes adresses, aide pour trouver du travail pour certains de nos enfants, aide pour concrétiser des projets professionnels et bien d’autres choses encore.
En bref, tout ce qui concerne nos nouveaux amis nous intéresse. Il me semble qu’il restera des liens entre nous, même si nos échanges de messages s’espacent. C’est normal, nous n’avons pas des choses à nous dire chaque jour et nous avons nos familles et nos vies privées. Mais nous savons où trouver un peu de chaleur et d’écoute quand le besoin est là !
Plusieurs d’entre vous m’ont demandé la date de notre nouvelle rencontre, elle aura bien lieu cette nouvelle journée ensemble, elle est en préparation dans ma « petite tête », dites- moi si l’idée vous inspire et si vous avez l’intention d’y participer…Pourquoi pas deux jours sur la Seine ou sur le Rhin ? Un projet verra le jour, je suis à l’écoute de vos suggestions, c’est en parlant que les idées viennent.
J’attends vos réponses, et en vous renouvelant mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, je vous salue tous amicalement ; bises à ceux qui préfèrent.
Ginette
26.12.07
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