par Georges Charles
Dimanche 2 Février
L’air de la ville rend libre ; 4e partie, la gare Matabiau
La gare principale de Toulouse a accueilli près de 10 millions de voyageurs en 2017 ; ce sera 20 millions à l’horizon 2030.
Obnubilés par la lente arrivée de la LGV (un comble, pour une ligne à grande vitesse !), les Toulousains en oublieraient presque qu’ils sont favorablement situés sur la " liaison ferroviaire du Grand Sud ". Desservie par des trains Intercités, elle relie Bordeaux à Nice, via Toulouse, Montpellier et Marseille. 800 km, 8 heures de trajet par la route ou le rail. Dans une conception renouvelée de l’aménagement du territoire, qui ignorerait superbement Paris et sa force centripète, cette liaison mériterait l’attention et l’investissement des pouvoirs publics et de la Sncf car elle représente un axe majeur de mobilité ; en effet, elle relie cinq parmi les plus grandes agglomérations de France, avec bifurcation vers Barcelone et Lyon, métropoles européennes.
En janvier 2020, le parvis Canal devant la zone Départ de la gare prend la forme d’un grand espace piéton et arboré, ouvert sur le centre ville historique. Sera réalisée ensuite la passerelle Matabiau : le sas de l’écluse Bayard, par laquelle passent les bateaux, sera doté d’une couverture en chêne, réversible, sur 40 mètres. Plus tard, création d’un nouveau chemin de halage le long du Canal du Midi, ouvert aux piétons, entre les ponts Matabiau et Riquet.
Dans cette nouvelle présentation des aménagements, apparaît la fameuse Tour Occitane
Le parvis Canal, demain
Ça y est, c’est parti ! L’ilot compris entre l’avenue de Lyon et la rue du Maroc, de vieux immeubles, décrépis, insalubres pour certains, progressivement vidés de leurs habitants, vient d’être attaqué par les pelleteuses. Nous sommes dans le projet urbain, à quelques centaines de mètres de la gare Matabiau.
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