9.6.11

Grand Est (1ère partie)

par Georges Charles

Mardi 19 avril

Au programme : Toulouse, Figeac, Aurillac, Paray-le-Monial,Beaune, Domrémy, Sion, Remiremont, Epinal, Cluny, Thonon, Le Puyen-Velay, Mende, Millau, Albi, Toulouse. 

Première surprise dans cet itinéraire : le lieu où je me rends,Boisset, Cantal, entre Maurs et Aurillac, me conduit à parcourir une étape archi-connue : Toulouse-Villeneuved’Aveyron, commune de résidence de ma belle-famille. A raison d’une visite par mois en moyenne, en 30 ans, cela donne au moins 360 fois trajets aller et retour ! J’en connais chaque tronçon et je conduis en pilotage automatique. 

Le soir au lieu-dit " Sparadou " ; la ferme est située au sommet d’une colline qui domine un large panorama piqueté de lumières. Avec mon ami Bernard, agrégé d’histoire et de géographie, nous évoquons la fameuse " fracture territoriale " et notamment la " diagonale du vide ". 

La diagonale du vide, ou diagonale aride (terminologie inventée par la DATAR dans les années 1980) est une large bande qui coupe la France en biais, du nord-est au sud-ouest, allant des Ardennes aux Hautes-Pyrénées, de Charleville-Mézières à Bagnères-de-Bigorre. Les densités de population y sont très faibles par rapport au reste de la France ; le déclin des activités traditionnelles a vidé peu à peu ces pays de leur population, avec l’exode rural des XIXe et XXe d’abord, par le phénomène de métropolisation en faveur des zones denses, dans la deuxième moitié du XXe, ensuite.




Aucun commentaire: