par Georges Charles
Jeudi 2 février
Quand la musique est bonne ; 16epartie, comment j’ai raté le punk et le disco
Avec un bébé à la maison, je cesse d’écouter régulièrement de la musique. J’ai bien essayé les écouteurs, mais ça obligeait à rester près de la chaîne hi-fi ; c’était tellement plus agréable de mettre un disque ou une cassette (on est en 1980 !) et de doser le son pour que la musique emplisse toutes les pièces de l’appartement. Voilà pourquoi j’ai raté le punk, dommage, et le disco, moins grave.
En musique, chaque génération souhaite imprimer sa marque, son style. Après le rock progressif et la pop, il fallait autre chose pour exprimer puissance, hargne, rage, contestation, dérision et séduction. C’est le temps du punk, à la sauce britannique. Ce qu’il en reste : Sex Pistols et The Clash.
Sex Pistols, 1975-1978. Johnny Rotten au chant, Sid Vicious à la basse. Un seul album studio enregistré, Never Mind the Bollocks, Here’s the Sex Pistols, avec deux joyaux : Anarchy in the U.K. et God Save the Queen.
The Clash, 1976-1985. Joe Strummer, guitare et chant. L’album London Calling, sorti en 1979, est le sommet de leur succès commercial.
Le disco. Dérivé du mot " discothèque " ; issu du funk, de la soul,de la pop ; enrichi d’une orchestration avec cordes, cuivres et synthétiseurs. Prédominance du rythme, binaire, du tempo rapide (autour de 120 battements par minute). Le disco émerge en réponse à la stigmatisation de la musique de danse par la contre-culture rock. Le disco ? De la musique afro-américaine imitée, faite par des musiciens blancs pour des publics blancs, pour évoquer la fête et le monde de la nuit.
Le disco a explosé dans La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever), en décembre 1977, avec en bande originale des compositions des Bee Gees, groupe australo-britannique formé par les frères Gibb. Barry chante en solo avec une voix de fausset, Robin donne un vibrato clair et Maurice chante les harmonies hautes ou basses. Stayin’ Alive. How Deep Is Your Love… des tubes !
Lire la suite ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire