par Georges Charles
Vendredi 1er Juillet
Quel paradoxe : les Britanniques viennent en France célébrer le centenaire de la bataille de la Somme, quelques jours après leur Brexit !
1916, l’acharnement ; 33e partie, la bataille de la Somme
La bataille de la Somme, du 1er juillet au 18 novembre 1916, désigne une confrontation opposant les Britanniques et les Français aux Allemands. Il s’agit d’une des batailles les plus meurtrières de l’Histoire avec, parmi les belligérants, plus d’un million de victimes, dont environ 450 000 morts ou disparus.
La conception par Joffre, commandant en chef des armées françaises, de l’offensive sur la Somme avait été retardée du fait du déclenchement de la bataille de Verdun, le 21 février. Les Français, qui devaient fournir l’effort principal, doivent le confier aux Britanniques.
Sur une ligne nord-sud de 45 km proche de la Somme, dans un triangle entre les villes d’Albert du côté britannique, Bapaume et Péronne du côté allemand, les forces britanniques, composées surtout de volontaires engagés massivement, souhaitent lancer là leur première opération d’envergure et, avec l’aide de troupes françaises, percer les lignes allemandes fortifiées.
L’attaque d’infanterie a été précédée d’une préparation d’artillerie d’une semaine. À 7 h 30, le 1er juillet, les fantassins britanniques sortent des tranchées et, disposés en ligne, entreprennent de traverser le no man’s land. Ils sont rapidement exposés au déchaînement des mitrailleuses et des fusils des Allemands qui ont survécu au bombardement ; l’artillerie allemande frappe alors les tranchées de regroupement où sont massés les soldats britanniques attendant de monter à l’assaut. Les pertes sont énormes : au premier jour de l’offensive, sur les 120 000 soldats à l’assaut, 20 000 morts et 40 000 blessés.
Au soir du 1er juillet, il apparaît clairement que l’attaque est un désastre complet pour l’armée britannique. L’impact est particulièrement fort sur la société du Royaume-Uni, où les engagés volontaires ont été exposés au feu pour la première fois.
Dans les premières journées de l’offensive, les Britanniques s’étaient emparés des lignes ennemies en plusieurs points. Des contreattaques allemandes les contraignent à s’en retirer. L’enlisement survient rapidement.
Euro 2016. L’effet " Grande guerre ", également ? « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. » Formule fameuse de Michel Audiard. Eh bien, aujourd’hui, je suis un con et j’ose tout : accrocher un drapeau français à une fenêtre de mon appartement, par exemple. En observant la façade de l’immeuble, j’avais remarqué qu’un seul petit drapeau tricolore, tout rikiki, ornait un balcon. Un sur cent douze ! Je suis donc allé acheter un drapeau, de taille normale, 60 x 90. Surprise ? Pour brocarder mon " patriotisme sportif ", mon fils aîné m’en offre un second. Je dois être un des rares, ici comme ailleurs, à arborer deux drapeaux français !
Imaginer que des milliers de fenêtres toulousaines (je suis au 10e étage, face à la ville) auront les yeux braqués sur mon étendard, mon fanion, mon oriflamme, ma bannière, mon pavillon, mon chiffon… me fait sourire.
Quart de finale. Ce soir, je vais en ville retrouver l’ambiance, comparable à celle des tribunes d’un stade, du bar le " Melting Pot ", boulevard de Strasbourg1. Nous sommes tous Gallois. Pays de GallesBelgique, 3-1.
« Cela ne nous regarde pas ! », mais quand même. L’univers impitoyable de l’amour et du football dans la sélection belge. Selon un article paru dans le " Canard Enchaîné ", le milieu de terrain Kevin de Bruyne et le gardien Thibault Courtois auraient un léger contentieux, remontant à deux ans. Caroline, l’amie du premier, avait raconté à la presse belge ses infidélités avec le second.
« Effectivement, lors d’un voyage, il s’est passé quelque chose qui n’aurait pas dû. Mais bon, Thibault m’a offert en une nuit ce que Kevin ne m’avait pas offert en trois ans. » Quelle délicatesse, chez Caroline !
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