22.12.14

Balade des Lumières à Remiremont

Depuis le samedi 13 décembre, je me promets de vous faire un petit compte-rendu de la "balade des lumières à Remiremont".

Une semaine déjà s'est écoulée sans que je me décide...mais heureusement nos amis Dominique et Michel Toussaint viennent de m'envoyer un diaporama sur les illuminations...qui va m'aider à compléter ce que je n'aurais pas su décrire.

Donc, malgré le très mauvais temps, l'idée a eu du succès puisqu'il y a eu 550 participants ; un conseiller municipal, organisateur de la balade, m'a fait part de sa satisfaction. Et la pluie, une grosse pluie battante, a certainement retenu pas mal de marcheurs au coin du feu.
 
En effet il fallait vraiment avoir envie de sortir ce soir-là pour marcher sous des parapluies qui ...nous cachaient les lumières que nous étions venus admirer !
La pluie a aussi gêné les rencontres, peu à peu j'apprends que certains d'entre vous étaient là, mais personne n'a rencontré personne !
Nous-mêmes avons marché seuls, mais nous étions tout de même bien contents d'avoir participé et nous nous promettons de le refaire l'année prochaine d'autant plus qu'on nous promet des améliorations.
A l'arrivée une bonne soupe de légumes réchauffait tout le monde, et ça aussi c'était une excellente idée.

Alors je vous donne rendez-vous dans un an, bonne journée et bises à vous tous,
 
Ginette          
 

6.12.14

Chroniques de Novembre 2014

par Georges Charles

Dimanche 2 novembre

Opération " putain de ménage ", depuis vendredi. Le tsunami du grand nettoyage, celui que l’on entreprend parfois à la charnière de deux saisons, au printemps ou à l’automne. J’ai choisi la fin de notre interminable été indien ; tout y est passé…je suis allé jusqu’à traquer les poussières qui se nichaient dans l’enchevêtrement des fils d’alimentation des appareils électriques et électroniques ou dans les moulures des cadres des tableaux.
Ça va faire bouger mes statistiques d’activité quotidienne ; pour un F3, cuisine, salle de bains de 63 m², 12 heures de travail sur 3 jours !

6.11.14

Chroniques d'Octobre 2014

par Georges Charles

Vendredi 3 octobre

Le 25 septembre dernier, la ministre de la Santé a proposé d’interdire de fumer en voiture en présence d’un enfant de moins de 12 ans. Elle justifie sa décision pour des raisons de santé : « il n’y a pas plus confiné et clos qu’une voiture. C’est une mesure de bon sens d’inciter les adultes à ne pas fumer en présence des enfants. »

Cette annonce me rappelle un certain voyage en 1988. Je roule vers les Vosges depuis Toulouse, en compagnie de mon fils aîné, Adrian, âgé de neuf ans. Au fil des kilomètres, je fume des cigarettes (qu’il m’arrive de rouler, les mains posées sur le volant…) ; c’est alors qu’Adrian se tourne vers moi et me dit : « je n’arrive plus à respirer ! ». Je le regarde ; il est vert, jaune, blanc, prisonnier d’un nuage de fumée dont je n’avais absolument pas mesuré ni la lourdeur ni la nocivité. Je m’arrête à la première aire de repos, le temps pour lui de reprendre ses esprits. La suite du voyage est coupée d’étapes où je m’arrête pour fumer, hors de la voiture. Le ridicule de la situation m’apparaît tel que je décide, là, de ne plus fumer dans un espace clos, même seul. Une manière de reprendre un peu le pouvoir sur mon addiction ; en avance de près de vingt ans sur le décret du 15 novembre 2006 interdisant de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif !


2.10.14

Chroniques de Septembre 2014

par Georges Charles

Lundi 1er Septembre 2014

Dernière matinée de baignade au Racou, entre Argelès-sur-Mer et Collioure. Huit heures trente (six heures trente au soleil) ; après une longue séquence dans une mer fraîche et formée, je me repose sur le sable, avec le sentiment, illusoire, d’être seul au monde…

Grâce à mon baladeur MP3, j’entre dans l’album " Meddle ", Pink Floyd, 1971. One of These Days s’ouvre sur un murmure de vent créé par un oscillateur sonore, suivi des deux guitares basses de David Gilmour et Roger Waters. Echoes, le final de plus de 23 minutes, commence par un thème marin inspiré d’une note de piano de Rick Wright évoquant un sonar ; il se poursuit par un instrumental de David Gilmour (l’un des plus longs solos de Pink Floyd) qui, grâce à une pédale wah-wah branchée à l’envers, réussit à produire un effet dit " seagull " (mouette, en anglais), un mélange de cris d’oiseaux marins…

Elle arrive, d’un pas décidé ; elle pose sa serviette sur le sable et entre dans l’eau, sans hésiter ; c’est la seule manière d’aborder l’élément. Une virée au-delà des bouées jaunes, puis retour. Les oreilles noyées de musique pop, je lui adresse un geste de félicitation, pouce levé ; elle rit.

La vie est belle, ce matin, sur la plage.

13.9.14

En souvenir d'Annie Brunier, notre professeur

Bonjour les amis,

Quelques nouvelles ce soir pour vous faire parvenir l'article de Vosges Matin d'aujourd'hui concernant notre professeur, Annie Brunier.

Il y avait beaucoup de monde à l'église de Remiremont pour ses obsèques : sa famille bien sûr, sa sœur et ses anciens collègues, mais aussi quelques anciens élèves.

De ce qui a été dit pendant la cérémonie, j'ai retenu en particulier sa passion pour son métier, les mathématiques et la musique, son dévouement constant pour les plus pauvres dans sa ville, son goût pour les grands voyages d'aventure qu'elle avait su transmettre à d'autres.

Sa fin de vie fut très difficile....

Que dire de plus ?

Comme je l'avais proposé je lui ai apporté un beau bouquet de fleurs au nom de notre groupe, merci à vous.

Amicalement,

Ginette


4.9.14

Chroniques d'Août 2014

par Georges Charles

Mardi 1er août

1914, l’année où tout a basculé ; 11e partie, les alibis " civilisationnels "


À l’été 1914, la France et l’Allemagne entrent dans la guerre au nom du droit, du bon droit, du droit du bon côté. Chacune se prévaut d’appartenir au camp de la civilisation, contre celui de la barbarie. Ces alibis " civilisationnels " servent à cacher l’âpreté des enjeux des grandes puissances, lancées dans une course pour la domination. La guerre est un crime passionnel collectif mais sans passions nationalistes, les marchands de canons ne pourraient, à eux seuls, déclencher une guerre. 

France. Henri Bergson, philosophe : « La lutte engagée contre l’Allemagne est la lutte même de la civilisation contre la barbarie.» Albert Le Mun, député : « Notre douce France est encore une fois le soldat de la civilisation chrétienne. » 

Allemagne. Les ouvriers allemands ne veulent surtout pas être défaits par le régime autocrate et archaïque qu’est la Russie. La presse social-démocrate est sans appel : « Ce qui nous fait prendre les armes,comme tous les autres Allemands, c’est la conscience que l’ennemi contre lequel nous nous battons à l’est est également l’ennemi de tout progrès et de toute civilisation (...) La défaite de la Russie équivaut à la victoire de la liberté en Europe. » Quand les députés sociaux-démocrates votent les crédits de guerre, c’est pour sauver le progrès social allemand. Pouvaient-ils empêcher le Kaiser et son gouvernement, constitué d’une coalition de partis conservateurs, d’aller vers la guerre ? On ne le saura jamais…



1.8.14

Chroniques de Juillet 2014

par Georges Charles

Mardi 1er juillet

Désolé pour les lecteurs réfractaires aux chroniques sportives et  historiques, ce mois sera encore " footeux " et " centenaire ". Juillet 1914, le mois de la montée des périls où l’assassinat de Jean Jaurès, le 31, coïncide avec la fin des hésitations et ouvre le temps des déclarations de guerre.

Jeudi 3 juillet

Les adeptes des théories du complot peuvent s’en donner à cœur joie :
  • la Coupe du monde de football en général et les performances de l’équipe de France en particulier sont les éléments d’un complot international pour empêcher les Français de s’intéresser aux tracas judiciaires d’un ancien président de la République ; 
  • les tracas judiciaires du susnommé font partie d’un complot gouvernemental pour empêcher les Français de s’intéresser à la décadence du dialogue social en général et aux " justes luttes " des salariés de la SNCF, de la SNCM et des intermittents du spectacle en particulier ; 
  • l’objectif d’un complot ? Dissimuler la réalité des complots concurrents…

11.7.14

Gaby et Louise

Ce matin, des nouvelles d'un Papy sportif, mais pas de n'importe quel Papy, il s'agit d'un Papy que le groupe Bac 65 a l'honneur et le plaisir de partager avec Louise et Maryvonne... si elles nous le permettent !
 
Vous l'avez reconnu, il s'agit de Gabriel.

Il fêtait, le week-end dernier, les Cinquante Ans de l'Association Sportive de Remiremont Hautes-Vosges ! 

Quel punch Gabriel ! 
Nous te félicitons bien sûr pour tes exploits, mais aussi pour l'exemple et l'enthousiasme que tu as transmis à ta petite-fille Louise. Elle a déjà le style : regardez sur la photo du départ, elle a exactement la même position que son grand-père, on croirait son ombre !

Ginette




6.7.14

Chroniques de Juin 2014

par Georges Charles

Dimanche 1er juin 


Deborah, Awa, Hauwa,Asabe…et les deux cents autres lycéennes nigérianes enlevées mi-avril par la bande de " Boko Haram " (1), promises à « l’esclavage » (l’adolescence, le bel âge pour ça ?), à la «vente sur le marché» (pour une dizaine d’euros chacune), au titre de la lutte contre «l’enseignement occidental», à commencer par l’apprentissage de la lecture.

(1) " Boko Haram " signifie en langue haoussa « L'éducation occidentale est un péché ».


3.6.14

Chroniques de Mai 2014

par Georges Charles

Samedi 3 mai

Où siègent, en nous, les émotions, les affects, les sentiments ? Quel est leur organe de prédilection ? Le cœur ? Rien n’est moins sûr. Lorsque le cœur bat, au même moment la poitrine se soulève et le ventre s’agite…Avoir du cœur, oui, comme avoir de l’estomac, avoir des tripes, avoir des c…ou des o…1

Et si tout se passait dans la tête, de la naissance du désir à la peur de la mort ? 

L’âme, comme principe vital, dans tout ça ? Je n’en ai toujours pas trouvé le siège.

6.5.14

Chroniques d'Avril 2014

par Georges Charles

Mardi 1er avril

Les élections municipales sont souvent de nature à remettre les pendules politiques à l’heure… 

L’expression " vague " rose date des municipales de 1977 : trois ans après la victoire de Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974, 156 villes de plus de 30 000 habitants avaient été " conquises " par l’opposition de gauche. Au fil des élections, la couleur de la vague alterne ; après la rose, la bleue. En 1981, Mitterrand gagnait la présidentielle ; aux municipales de 1983, 30 villes de plus de 30 000 habitants repassaient à droite. 

Municipales de mars 2014 : 1er tour : droite 46,54%, gauche 37,74% ; 2e tour : droite 45,91 %, gauche 40,57 %. La gauche subit une défaite cinglante et perd 151 villes de plus de 10 000 habitants.

Si l’on s’en tient aux 41 villes de plus de 100 000 habitants, aux municipales de 2001, la droite en détenait 25 et la gauche 16 ; en 2008, 12 à droite et 29 à gauche ; en 2014, 23 à droite et 18 à gauche.

Serait-ce le crépuscule d’un certain " socialisme municipal " ? 

Une petite pensée pour les équipes sortantes qui viennent de perdre les élections ; dès aujourd’hui, il va leur falloir vivre dans une ambiance de cartons à remplir et de disques durs à vider. Quand ils’agit de municipalités dirigées depuis des décennies par la même majorité (Limoges, Niort, Fréjus…), on peut imaginer la " gueule de bois " des élus et des cadres de l’administration locale.





8.4.14

Chroniques de mars 2014

par Georges Charles

Dimanche 2 Mars

Les idées " audacieuses " de certains candidats aux élections municipales à Toulouse. Ils auraient fumé de la moquette colombienne ou quoi ? Ils planent !
 
Mme Belaubre, écologiste tendance Lepage, rêverait de 10 000 jardins partagés et familiaux à Toulouse ! Comment va-t-elle trouver 10 000 familles soucieuses de s’occuper d’un petit lopin de terre ?
 
M. Cohen, maire sortant, socialiste tendance Union de la gauche années 1970 avec communistes et radicaux de gauche, imaginerait bien un Aérotram, sorte de téléphérique urbain, entre l’Oncopole et l’université Paul Sabatier (Sciences, technologies, disciplines de la santé et sports ; classée 1re parmi les meilleures universités françaises pour trouver un emploi, selon une étude publiée en décembre 2013 par le Ministère).
 
M. Moudenc, UMP tendance oecuménique Copé/Fillon, pencherait plutôt pour un " mail vert ", depuis la gare Matabiau jusqu’au pont des Demoiselles, en recouvrant le tronçon de ligne SNCF Toulouse-Narbonne.
 
La palme de l’imagination débridée, puisqu’il plane encore plus haut que les autres, revient à M. Plancade, citoyen tendance égocentrique ; il se verrait déjà sur le SkyTran, un réseau circulaire de nacelles se déplaçant sur des rails au-dessus de l’anneau de la rocade.
 
Dans les décennies antérieures, les Toulousains avaient échappé à d’autres idées, plus dangereuses qu’originales : une autoroute en centreville à la place du canal du Midi (qui aurait été détourné), une voie rapide sur les berges de la Garonne…


5.3.14

Chroniques de Février 2014

par Georges Charles

Samedi 1er février :

L’optimisme en France ? Selon diverses enquêtes, les optimistes, dont je suis, seraient minoritaires, avec un petit 27%.
 

Pourtant, il faudrait se souvenir de cette devise de Mao Tsé Toung, aux heures les plus sombres de la Longue Marche, en 1935 : « Tout ce qui est sous les cieux est en chaos total, la situation est excellente. »

6.2.14

Chroniques de Janvier 2014

par Georges Charles

Mercredi 1er janvier

C’est reparti, comme en 14 ! En 2040, ça repartira comme en 40 !

Une résolution : donner la meilleure version de soi-même.

Quelques maximes, sur la fortune, la vie…

« L’argent gagné facilement se dépense souvent de la même façon. »

« Quand le revenu est maigre, on s’enrichit de ce que l’on économise, beaucoup plus que de ce que l’on gagne. »

« Quand tu arrives au sommet de la montagne, continue de grimper », proverbe chinois.

« C’est quand on cesse de chercher qu’on trouve », proverbe oriental.


30.1.14

8.1.14

Chroniques de Décembre 2013

par Georges Charles

Lundi 2 décembre

La rédaction de chroniques sur des sujets divers et variés est un véritable bonheur pour l’esprit, séduit par la gymnastique que requiert cette rédaction. Ce soir, je vais et viens entre :
  •  " le festival de la Cimade "…qui me conduit vers la côte amalfitaine, au sud de Naples ;
  •  " les vieux feux de l’amour " ;
  •  " Cuba, 2epartie ; 1969, l’intégration à La Havane et le travail de traducteur au quotidien Granma " ;
  • " la fratrie et sa loi d’airain " ;
  •  " le record du gardien de but Mickaël Landreau " ;
  •  " la mondialisation dans l’autre sens où comment, au XIX e siècle, l’industrie textile anglaise tua l’industrie textile indienne ".
Entendu ce soir sur RTL de la bouche d’Yves Thréar, éditorialiste au Figaro, ce terrible lapsus, parlant du 1er ministre : "Monsieur Zéro, pardon, Monsieur Ayrault ».