par Georges Charles
Mardi 1er avril
Les élections municipales sont souvent de nature à remettre les pendules politiques à l’heure…
L’expression " vague " rose date des municipales de 1977 : trois ans après la victoire de Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974, 156 villes de plus de 30 000 habitants avaient été " conquises " par l’opposition de gauche. Au fil des élections, la couleur de la vague alterne ; après la rose, la bleue. En 1981, Mitterrand gagnait la présidentielle ; aux municipales de 1983, 30 villes de plus de 30 000 habitants repassaient à droite.
Municipales de mars 2014 : 1er tour : droite 46,54%, gauche 37,74% ; 2e tour : droite 45,91 %, gauche 40,57 %. La gauche subit une défaite cinglante et perd 151 villes de plus de 10 000 habitants.
Si l’on s’en tient aux 41 villes de plus de 100 000 habitants, aux municipales de 2001, la droite en détenait 25 et la gauche 16 ; en 2008, 12 à droite et 29 à gauche ; en 2014, 23 à droite et 18 à gauche.
Serait-ce le crépuscule d’un certain " socialisme municipal " ?
Une petite pensée pour les équipes sortantes qui viennent de perdre les élections ; dès aujourd’hui, il va leur falloir vivre dans une ambiance de cartons à remplir et de disques durs à vider. Quand ils’agit de municipalités dirigées depuis des décennies par la même majorité (Limoges, Niort, Fréjus…), on peut imaginer la " gueule de bois " des élus et des cadres de l’administration locale.
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