10.10.17

Un grand merci à Marie-Odile

Par Ginette

N'ayez pas de crainte... je vais laisser des espaces vierges pour les participants au voyage à Giverny restés silencieux depuis notre retour,  je prendrai simplement une toute petite place pour redire un grand merci à Marie-Odile.

Nous venons de passer quatre journées hors du temps, des journées avec un emploi du temps bien préparé et bien intéressant, et, ce qui n'est pas négligeable, des moments de fous-rires irremplaçables.

Nous avons, bien sûr, découvert avec beaucoup de plaisir et d'intérêt cette pittoresque partie de la vallée de la Seine, en vrai et "en peinture". Giverny étant le clou de nos visites, on a réalisé pourquoi de nombreux peintres sont venus s'installer dans cette vallée.

Les châteaux visités nous ont rappelé la richesse historique de la région, depuis Château-Gaillard, vestiges du Moyen-Âge aux Andelys, jusqu'au château de Boury à proximité de Gisors construit sur des plans de Mansart au 17ème siècle en passant par celui de La Rochefoucauld à La Roche-Guyon.

Ce qui, de toute évidence, a fait la différence entre les visites touristiques habituelles et le plaisir que nous avons ressenti en parcourant ce petit coin de France ensemble, ce plus que nous avons énormément apprécié, nous le devons à Marie-Odile. Alors, encore Merci à toi, Marie-Odile !
 
Rouge-gazon en 2006, Gérardmer en 2009, Castries en 2011, Carcans en 2013, la Vallée du Rhin en 2015, nous pouvons ajouter Giverny en 2017 à nos bons souvenirs...en attendant l'Alsace (choix qui semble décidé à 90%) en 2019. Et que les absents, que nous n'oublions pas, n'aient pas d'hésitation à nous rejoindre !

Bises à tous

Recette d'amicale convivialité

par Gaby

"Vous réunissez une dizaine de septuagénaires ayant suivi la même classe de terminale,  vous y ajoutez leurs charmants et fringants conjoints, vous saupoudrez le tout de la gentillesse et de la bienveillance de chacun, vous arrosez abondamment avec un flacon de grande et récurrente générosité, vous pimentez avec des réflexions quelque peu délirantes d'un tel qui ne manque pas une occasion de faire  "son intéressant", vous extirpez (dangereusement) des armoires les ustensiles qui vous semblent les plus nécessaires, vous tartinez de délicieux canapés,  vous cuisinez l'hôtesse  en faisant revenir à feu doux certains souvenirs savoureux et sulfureux, vous coupez deux tartes superposées sans même endommager le papier intermédiaire, vous portez à ébullition l'ambiance de la salle à manger et vous emportez, comme vous l'a promis votre sympathique et dévouée GO, le souvenir d'une "inoubliable fiesta" et ..... d'un séjour pour le moins peu ordinaire."

8.10.17

Rendez-vous chez Monet


par Marie-Odile


Cette année notre rendez-vous a eu lieu le 22 septembre sur les bords de la Seine là où habite Marie-Odile. Nous étions 19 y compris notre professeur d’histoire-géographie. Le point de ralliement était situé à La Roche Guyon, à 70 km environ à l’ouest de Paris, dans le département du Val d’Oise. Marie-Odile habite à quelques 3 kilomètres de là mais dans les Yvelines et avait organisé les journées de retrouvailles. 

Le lendemain matin, visite de la Fondation Claude Monet, comprenez la maison et les jardins du grand peintre. Cela a bien commencé : notre organisatrice, qui pourtant n’avait pas trop bu la veille a eu une panne …. d’oreiller et est apparue un peu plus tard qu’elle ne l’aurait souhaité ... Il faut prévoir ces visites tôt le matin car ensuite les touristes arrivent par vagues, genre tsunami, des quatre coins de la planète. Nous avons donc parcouru les célèbres jardins puis la maison de Claude Monet mais Marie-Odile était anxieuse : tout le monde arriverait-il ensuite à passer le bac ? La chose ne s’avérait pas facile …. et mérite quelques explications. A quelques 15 kilomètres en remontant la Seine, à Vétheuil, il existe un bac saisonnier et piétonnier mis en place par quelques communes de la boucle de la Seine. Les deux "mariniersʺ prenaient leur pause-déjeuner à 12h30 et reprenaient la navigation à 14h…. Angoisse … car le déjeuner était réservé ! Le changement d’emploi du temps c’està-dire le report de la visite du Musée des Impressionismes au lendemain nous a permis d’arriver à 12h30 à Lavacourt à la grande surprise de la restauratrice qui attendait tout le monde à 14h, l’organisatrice ayant fait preuve d’un excès de prudence ! Nous nous sommes retrouvés attablés devant ce tableau de Monet " l’Église de Vétheuil ʺ peint alors qu’il habitait ce village juste avant de déménager à Giverny. Repas très sympathique " chez Charlot ʺ. Re-bac du retour. Aperçu rapide de l’église de Vétheuil et en route vers la Route des Crêtes …. A des Vosgiens on est toujours fier de montrer notre " Route des Crêtes ʺ ! Quelques arrêts pour admirer la vallée de la Seine : en amont les falaises qui continuent vers Limay (en face de Mantes) et en aval le fleuve qui se dirige vers l’ouest, Vernon et plus loin Rouen. En face de nous, la sablière, dans la boucle, un endroit à part avec sa faune et sa flore et surveillé par les riverains : défense de trop creuser pour récupérer le sable !

En fin d’après-midi visite par certains du Château de la Roche-Guyon qui vaut surtout par la partie château-fort (enfin … les ruines) avec ses escaliers taillés à même le calcaire et la vue du haut du donjon. La partie17e siècle est pratiquement vide, la plupart des meubles ayant été dispersés dans les années 80. Il reste les caves taillées dans la roche : c’est là que séjournait Rommel pendant la guerre. On n’y voit plus grand-chose relatif à cette période. A mon arrivée dans la région il y avait une exposition avec photos pour expliquer le séjour de Rommel. Il n’y a plus rien ! Warum ? Je crois que Rommel n’a plus la cote … ! Le soir, grande réunion chez Marie-Odile : le spectacle fut assuré par Gabriel et on a bien ri !

Le lendemain, dimanche 24 septembre, Giverny encore, visite guidée du Musée des Impressionnismes et plus précisément de l’exposition Manguin, un Fauve égaré au pays des Impressionnistes. Puis, après la traversée du Vexin normand, nous arrivons aux Andelys (Eure), en bord de Seine. Sympathique repas au restaurant " Mistral ʺ. Au revoir ému à Elisabeth et aux deux Georges et nous voici partis à l’assaut du Château-Gaillard construit par Richard Coeur de Lion. Vous vous rappelez ? la guerre entre l’Angleterre et la France …. déjà …….. ! Encore une vue plongeante sur la vallée de la Seine et Les Andelys.

Le soir nous nous retrouvons à nouveau à Giverny, à l’Ancien Hôtel Baudy. C’est là que Monet retrouvait tous ses amis peintres mais aussi politiques comme Clémenceau. L’auberge a été restaurée dans le même style et la roseraie derrière l’établissement a gardé tout son charme des années impressionnistes.

Lundi 25 septembre fut le dernier jour de notre rencontre. Nous remontons l’Epte pour aller voir le château de Boury (17ème siècle) situé dans l’Oise. Le propriétaire des lieux nous commenta la visite, fort intéressante, et nous expliqua que la vie de château ce n’était pas forcément comme dans un conte de fée. Repas fut pris au restaurant " le Gladiateur ʺ à Dangu à quelques kilomètres de là.

C’est là que nous nous sommes séparés en nous disant : ʺA dans deux ans ! ʺ

5.10.17

Chroniques de Septembre 2017

par Georges Charles

Samedi 2 septembre

Mon amie, c’est la Banque postale
 

C’est l’histoire d’un mec en campagne électorale… énarque, socialiste, roublard, qui avait affirmé : « mon ennemie, c’est la finance ! » ; ça, plus l’annonce d’un plan de recrutement de 70 000 enseignants et la promesse d’un impôt à 75 % sur les revenus supérieurs à un million d’euros lui avaient permis d’être considéré comme un candidat de gauche et de remporter l’élection présidentielle de 2012…
 
Les conseillères financières de la Banque postale à Saint-Aubin sont adorables. Fédoua est remplacée pendant son congé de maternité par Karine. Sereine, heureuse et speedée… elle me raconte qu’elle est encore sous l’effet du jetlag ; elle rentre de 10 jours aux États-Unis avec sa fille, à New York et Los Angeles. J’y apprends qu’on y mange très mal et très cher ! En femme du Sud-Ouest, elle dit ne pas avoir du tout envie de vivre dans un pays où l’on respecte si peu l’art de la table. Nous parlons de voyage, de bagnole (elle " s’éclate " avec sa Mini Cooper Countryman), de famille recomposée. Enfin, elle trouve le temps de répondre aux questions que je suis venu lui poser, notamment sur ma capacité financière à souscrire un petit crédit pour remplacer ma vieille Alfa Romeo qui paraît à bout de souffle et de course (14 ans, 240 000 kilomètres…). J’aime bien ces conseillères financières de la Banque postale, proches des gens.
 
Dans les années 1970, j’avais choisi d’ouvrir un compte courant à la Poste parce qu’elle offrait de meilleures plages d’ouverture des guichets que les banques. Certes, elle ne distribuait pas de crédits immobiliers ou à la consommation, mais comme je n’en avais alors pas besoin… Même si je ne les fréquente pratiquement plus depuis que je gère mes comptes par Internet, j’aime toujours l’ambiance populaire des bureaux de poste.
 
La Poste en général et la Banque postale en particulier naviguent à vue entre économie libérale et service public, au risque de tomber dans la schizophrénie. Personnellement, j’apprécie ce type de situations en tension, ni blanc, ni noir, mais blanc et noir.

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