par Georges Charles
Samedi 1er août
Mylia, fille de mon neveu Mathieu
et de sa compagne Prisca,
est née le 31 juillet.
La 34e de la tribu générée par mes parents (1).
Bienvenue au club.
(1) À ce jour, 4 enfants, 15 petits-enfants et 15 arrière-petits-enfants.
Dimanche 2 août
À force de participer à des chantiers divers et variés chez des amis, réparer un toit ici, isoler un étage là, aménager un grenier en appartement chez l’un, construire une cabane pour enfant chez l’autre, j’ai acquis au moins une compétence, celle de faire correctement ce qui m’est demandé, à condition qu’il s’agisse de tâches simples. Ce qui exclut l’électricité et la plomberie, notamment.
Le temps est venu de participer à un nouveau chantier, celui de la future maison de mon fils aîné, Adrian, de sa compagne Audrey et de leur fils, William. À un âge où j’avais d’autres préoccupations, ces jeunes gens font un enfant et construisent leur maison. Bien sûr, leurs moyens financiers les ont conduit à des arbitrages ; cette maison est à reconstruire de l’intérieur, à leur goût, à condition de faire soi-même beaucoup de travaux. L’avantage, par rapport à l’acquisition d’un produit immobilier fini, tient à ce que les futurs habitants ont pu s’incarner dans la réalisation finale.
Alors, je peins ; comme chantait France Gall :
Le temps est venu de participer à un nouveau chantier, celui de la future maison de mon fils aîné, Adrian, de sa compagne Audrey et de leur fils, William. À un âge où j’avais d’autres préoccupations, ces jeunes gens font un enfant et construisent leur maison. Bien sûr, leurs moyens financiers les ont conduit à des arbitrages ; cette maison est à reconstruire de l’intérieur, à leur goût, à condition de faire soi-même beaucoup de travaux. L’avantage, par rapport à l’acquisition d’un produit immobilier fini, tient à ce que les futurs habitants ont pu s’incarner dans la réalisation finale.
Alors, je peins ; comme chantait France Gall :
Cézanne peint
Il laisse s’accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n’voient rien
Si le bonheur existe
C’est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Au moment où, dans la chronologie des chroniques, je vais aborder ma rencontre en 1974 avec Michèle, qui deviendra sa mère en 1979, ma participation à l’aménagement de cette maison est une preuve que l’aventure fils/père continue. Rien d’étonnant si sa mère est également présente sur ce chantier ; Adrian est un enfant de l’amour.
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