par Georges Charles
Vendredi 1er juin
Un temps splendide, estival. L’occasion est trop belle et je me rends en vélo jusqu’au cinéma Utopia de Tournefeuille, banlieue chic, bobo et californienne à l’ouest de Toulouse, pour voir le film Sur la route, l’adaptation du roman de Jack Kerouac.
Je n’ai consulté aucune critique au préalable ; je souhaite le voir, ne serait-ce que pour la raison suivante : le réalisateur, le brésilien Walter Salles avait adapté en 2004 les Carnets de voyage de Che Guevara.
Kerouac, Guevara, j’étais " habité " par ces personnages mythiques dans les années 60.
Bob Dylan : « J’ai lu Sur la route vers 1959. Ça a changé ma vie comme ça a changé la vie de beaucoup de monde. »
Bob Dylan : « J’ai lu Sur la route vers 1959. Ça a changé ma vie comme ça a changé la vie de beaucoup de monde. »
Les aventures et les découvertes nous tombent dessus comme des météorites, à condition d’être disposé à les recevoir en pleine figure. Sinon, ça nous passe à côté, sans que l’on ait su ce qu’on avait raté. Tout est question de disponibilité, d’acceptabilité, de réceptivité.
L’histoire : Sal Paradise (Sam Riley), un jeune écrivain de New York qui vient de perdre son père, sort de sa dépression quand il rencontre Dean Moriarty (Garrett Hedlund), un ancien taulard au charme ravageur, marié à une jeune mineure libre et torride, Marylou (Kristen Stewart). Déterminés à ne pas se laisser piéger dans une vie médiocre, assoiffés de désirs, d’absolu et de transgressions, ils prennent la route et traversent l’Amérique d’est en ouest, à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.
Si l’identification joue si facilement chez moi, cela tient à une étape bien particulière de mon road-movie personnel : dans l’été 1968, j’ai traversé les États-Unis d’est en ouest, en bus, en stop…
Si l’identification joue si facilement chez moi, cela tient à une étape bien particulière de mon road-movie personnel : dans l’été 1968, j’ai traversé les États-Unis d’est en ouest, en bus, en stop…
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