par Georges Charles
Lundi 1er Novembre
L’endroit le plus visité et le plus fleuri de la ville
Aujourd’hui, deux heures de marche ; c’est devenu une addiction. Mes pas m’ont porté vers le cimetière de Terre-Cabade, près de la gare Matabiau ; ils étaient guidés par le conformisme, c’est la Toussaint, par la force obscure d’une filiation avec un père artisan-granitier (« j’en ai encaustiqué des pierres tombales, quand j’étais môme… »), ainsi que par le rapprochement, inévitable, avec Novembre 1918, l’armistice.
Déambulant sans but précis, sans autre objectif que d’additionner des pas, j’ai rejoint le monument de Salonique. Sur la façade de l’édifice, les noms des Toulousains morts durant la Première guerre mondiale.