par Georges Charles
Jeudi 2 septembre
Mens sana in corpore sano ; 40 e partie, courir à Toulouse,Rangueil et l’île du Ramier
C’est avec une certaine nostalgie que j’évoque aujourd’hui les circuits de jogging que j’ai parcourus dans et autour de Toulouse, moi qui, aujourd’hui, ai du mal à mettre un pied devant l’autre sans douleur.
La pratique de la course à pied pendant une dizaine d’années, entre 1998 et 2008, m’a permis de découvrir que celle-ci ne se limite pas au seul plaisir physique ; à la vitesse pratiquée, entre 8 et 10 km/h selon la nature du terrain, le coureur a le temps d’entrer dans le décor de son circuit. Plus rapide que la marche, moins que le vélo, la course à pied offre la vitesse idéale pour apprécier le pittoresque, notamment lorsqu’on grimpe lentement et que, cuisses lourdes et ventre contracté, les yeux sont rivés sur le sommet du raidillon.
Circuit en direction du sud : la rive gauche du Canal du Midi, jusqu’à Rangueil. Depuis mon domicile, rue d’Aubuisson, rue Camichel,l’ENSEEIHT (École nationale supérieure d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique, d’hydraulique et des télécommunications, plus simplement l’N7), l’ancien chemin de halage du Canal du Midi, le port Saint-Sauveur, la caserne de pompiers Lougnon, le pont des Demoiselles, les serres municipales sur le boulevard de la Marne, le quartier Rangueil-Sauzelong, le pont-canal des Herbettes qui enjambe la rocade A614, le début du campus universitaire de Rangueil jusqu’à l’INSA (Institut national des sciences appliquées). Retour par le même itinéraire ; une heure pour environ 10 km.
Le port Saint-Sauveur
Péniches définitivement amarrées sur le Canal
Circuit autour de l’Île du Ramier. Départ du pont Saint-Michel, la rive droite du Bras supérieur de la Garonne le long du quartier Empalot, la passerelle de la Poudrerie, le chemin de la Loge jusqu’au casinothéâtre, le parc de l’Île du Ramier et ses anciens moulins à poudre, la rive droite du Bras inférieur de la Garonne en longeant l’arrière de l’ancien Parc des expositions, l’Émulation nautique, l’allée du Grand Ramier jusqu’au pont Saint-Michel.
Après le départ de l’ancien Parc des expositions, la Mairie de Toulouse a entrepris de donner à l’île du Ramier un nouveau visage : aménagement de parcs, jardins partagés, observatoires, chemins de promenades, passerelles, pistes cyclables… Le futur " poumon de Toulouse ", entre les deux bras de la Garonne.
Anciens moulins à poudre, sur le chemin qui traverse le parc, à l’est de l’île
Le futur Central Park de Toulouse
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