par Georges Charles
Lundi 2 août
La question se pose, immanquablement, en début de mois : de quoi sera fait le programme ? Quelles chroniques choisir ? Certaines ont un pied dans le passé ; Trois jours chez ma mère, la Mairie de Toulouse, des voyages vécus, des événements marquants de l’année évoquée, en ce moment, 2001. Vingt ans après, comme dirait Alexandre Dumas. En septembre prochain, nous aurons à retrouver le vingtième anniversaire de deux événements, l’un d’ampleur internationale, les attentats du 11 septembre aux États-Unis, l’autre d’ampleur nationale, l’accidentindustriel d’AZF à Toulouse, le 21 septembre. Autre télescopage temporel, sous la forme d’un parallèle entre l’évocation prochaine de l’élection présidentielle de 2002 et la campagne, très réelle, pour l’élection présidentielle de 2022.
Depuis des années, j’ai accumulé des réflexions personnelles et des documents sur des sujets divers et variés ; lorsque j’estime que, dans un texte, le mélange des deux est arrivé à maturité, je choisis de l’intégrer en tant que chronique.
Parfois, l’actualité m’oblige à revenir vers un texte sur lequel je ne travaille qu’occasionnellement. Un exemple ? J’ai prévu, pour plus tard, une chronique évoquant ce que j’appellerai le " paternalisme municipal ", d’une part ; la tendance qu’auraient certains partis politiques de " caser " des militants dans les effectifs des collectivités territoriales, d’autre part. Et je lis aujourd’hui, dans l’hebdomadaire " L’Obs ", le commentaire suivant sur la situation politique en Tunisie : « Ennahdha, le parti islamiste majoritaire de presque toutes les coalitions au pouvoir depuis dix ans, a fait embaucher à vie plusieurs dizaines de milliers de militants, plus des membres de leurs familles, dans l’administration ; autant d’individus sans compétences particulières si ce n’est leur fidélité à la formation islamiste et dont les salaires pèsent lourdement sur les finances publiques. »
Enfin, j’entretiens quelques rubriques de " longue durée ", L’air de la ville rend libre, Mens sana in corpore sano, Écolo sì, ma non troppo… rubriques qui nécessitent d’être régulièrement alimentées. La vie urbaine, le sport, l’écologie, tout cela est dans l’air du temps.