par Georges Charles
Mardi 3 décembre
" L’air de la ville rend libre " ; 2e partie, le grand chantier toulousain, Teso-Grand Matabiau, puis Grand Matabiau-Quais d’Oc
Comme Lille avec Euralille, Lyon avec La Part-Dieu et Bordeaux avec le quartier Saint-Jean, Toulouse Métropole veut doter l’agglomération d’une nouvelle centralité autour de la gare Matabiau, transformée en pôle d’échanges multimodal (trains, métro, bus, autocars, vélos et circulation piétonne). Elle tissera un lien naturel avec le centreville historique, via les allées Jean-Jaurès, la rue de Bayard et les berges du Canal du Midi.
La Zac Teso (Toulouse EuroSudOuest) Grand Matabiau, est le projet d’urbanisme le plus ambitieux du début de ce siècle, conçu par l’urbaniste catalan Joan Busquets, qui avait redessiné le visage de Barcelone à l’occasion des Jeux Olympiques de 1992. Les partenaires : l’État, la SNCF, la région Occitanie, le Conseil départemental de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole et le SMTC-Tisséo (les transports publics de l’agglomération, bus, métro, tram). La réalisation en a été confiée à Europolia, société d’économie mixte.
Personnellement, je suis très concerné puisque je réside à cent mètres de l’avenue de Lyon, dans la partie ouest du périmètre du projet.
D’ici 2030, un nouveau quartier sur 400 hectares ; 20 000 emplois et 400 000 m² de bureaux, logements, commerces, services et équipements publics.
Projet initial ; on remarquera, à droite de la gare Matabiau,
un projet d’hôtel qui n’augurait en rien de la construction d’une tour de 150 mètres de haut.
Le nouveau nom, Grand Matabiau-Quais d’Oc, choisi par les partenaires,
porte les ambitions du projet d’élargir le centre-ville jusqu’à la gare
Matabiau, d’accompagner l’arrivée de la Ligne à Grande Vitesse (LGV1) et
de valoriser les quartiers existants.
La rue de Bayard, porte d’entrée vers le centreville pour les voyageurs
sortant de la gare, leur première impression ; refaite et inaugurée en septembre 2017.
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