par Georges Charles
Mercredi 1er Août
En passant par la Lorraine, 11e partie ; " il faut sauver le soldat Valrupt Industries "
L’avenir de Valrupt Industries (fabrication et tissage de produits textiles de literie, de linge de maison, d’ameublement, etc.), de Rupt-sur- Moselle, Vosges, fondée en 1837, s’est joué le 1er août au tribunal de commerce de Paris. C’est le projet de reprise partielle qui a été retenu l’autre projet, proposant une reprise globale de l’une des dernières entreprises de tissage-filature et de confection textile en France, pourtant jugée " meilleure " sur le plan social (49 emplois maintenus) a été écarté.
La partie confection est reprise, mais la filature et le tissage sont pour l’instant sur le carreau. L’entreprise était placée en redressement judiciaire depuis le 1er mars dernier ; elle comptait alors 130 salariés, contre 102 le jour de l’audience. Le projet retenu ne gardera que 26 postes.
La partie confection est reprise, mais la filature et le tissage sont pour l’instant sur le carreau. L’entreprise était placée en redressement judiciaire depuis le 1er mars dernier ; elle comptait alors 130 salariés, contre 102 le jour de l’audience. Le projet retenu ne gardera que 26 postes.
A quoi sont liées les difficultés de Valrupt ? Les deux tiers du chiffre d’affaires sont réalisés via la grande distribution, rendant l’entreprise dépendante des centrales d’achat. La politique de baisse des prix de celles-ci a entraîné l’érosion des marges qui seraient passées de 28% à 15-20% en dix ans. Par ailleurs, la concurrence accrue dans le secteur du textile et la hausse historique du coton au printemps 2017 ont été des facteurs aggravants.
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