par Georges Charles
Dimanche 9 octobre
Retour d’Andalousie ; premier tour des "primaires citoyennes" organisées par le Parti Socialiste.
Cet été, j’ai observé des rituels précis et indispensables. D’une part, les visites à Marc en réanimation à la clinique de L’Union, à l’est de Toulouse ; d’autre part, les visites à des amis résidant en campagne, agrémentées de plongées en Méditerranée et en rivières.
Toulousain se sentant assiégé dans sa propre ville, secoué par le coeur urbain et ses pulsions permanentes, rêvant du calme qui plane sur les nuits à la campagne. Alors, j’ai tenté quelques sorties.
Opoul, Salza, Sparadou, L’Aubrac, Aulus, ces lieux ont en commun d’être à environ 200 kilomètres ou 2 heures de route de Toulouse. Cette distance paraît être la norme au-delà de laquelle l’emprise de la ville cesse de peser sur mes épaules. Des lieux absolument ruraux, bourg, hameau, voire ancienne ferme isolée. L’Aude,le Lot, l’Aveyron, la Lozère et l’Ariège sont loin des grands axes de communication et de développement. Est-ce à ce titre que ces endroits m’attirent, comme des points de résistance…à qui, à quoi, au fait ?
Treize heures. J’arrive à Castans, Aude, sur la place du village ; l’impatience fracasse nos corps enlacés. Je resterai ici, c’est évident ; je m’installerai dans cette vie qui me tend les bras.
Que promet l’automne ? La joie de vivre, un tableau de Michel Pagnoux, à son dernier vernissage à Perpignan.
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