par Georges Charles
Vendredi 2 septembre
Il semblerait que je "régresse". Oh, rien de grave ni d’inquiétant ; j’honore tout simplement des rendez-vous avec envies et souvenirs. Par exemple, je souhaite revivre quelques baignades en eau de rivière, comme les premières fois dans mon village natal. Nous sommes à peine adolescents ; nous nous retrouvons au bord de la Moselotte, en aval de l’usine textile. À cet endroit, la rivière s’élargit et prend de la profondeur ; nous l’appelons le "trou Pilère", du nom du propriétaire du pré.Les prudents barbotent sur les bords ; les audacieux grimpent sur une branche d’arbre qui surplombe l’eau et plongent, inlassablement !
Voilà pourquoi je suis ce matin à proximité du Pont du Gard . Le Pont du Gard, plus précisément le pont-aqueduc qui enjambe le Gardon, est "sauvegardé" de la curiosité gratuite des touristes dans mon genre, qui ne rêvent que de baignade sous ses arches millénaires. Le site et son parking sont accessibles pour la modique somme de…15 euros.